Short Note

Seroprevalence of Toxoplasma gondii in free-living European mouflon (Ovis orientalis musimon) hunted in central Germany

Séroprévalence de Toxoplasma gondii chez le mouflon européen (Ovis orientalis musimon) vivant en liberté et chassé en Allemagne centrale

¹ Musée National d’Histoire Naturelle, 2160 Luxembourg, Luxembourg
² Fondation Faune Flore, 2160 Luxembourg, Luxembourg
³ University of Göttingen, Faculty of Chemistry, 37077 Göttingen, Germany

^* Corresponding authors: alain.frantz@mnhn.lu; mike-heddergott@web.de

Received: 26 January 2018
Accepted: 7 March 2018

Abstract

Despite increasing consumption of mouflon (Ovis orientalis musimon) meat in Germany, there is currently no surveillance of Toxoplasma gondii infection in populations of these animals and generally little knowledge about the prevalence of this protozoan in German wild ungulates. Between 2011 and 2015, we collected 138 blood samples from a free-living mouflon population in central German and tested sera for the presence of T. gondii antibodies using a modified agglutination test (MAT, cut-off 1:20). Antibodies were detected in 31 of the 138 samples (22.46%). There was a significant difference in seroprevalence between the different age classes, with antibodies to T. gondii more frequent in adults. In contrast, there was no significant difference in seroprevalence depending on sex and year of sample collection. Game meat is frequently consumed as raw or undercooked meat and may therefore represent a potential source of human infection with T. gondii.

Résumé

Malgré une consommation en augmentation de viande de mouflon (Ovis orientalis musimon) en Allemagne, il n’existe actuellement aucune surveillance de l’infection par Toxoplasma gondii dans les populations de ces animaux et généralement peu de connaissances sur la prévalence de ce protozoaire chez les ongulés sauvages allemands. Entre 2011 et 2015, nous avons prélevé 138 échantillons de sang d’une population de mouflons vivant en liberté en Allemagne centrale et testé des sérums pour détecter la présence d’anticorps contre T. gondii en utilisant un test d’agglutination modifié (MAT, seuil de 1:20). Des anticorps ont été détectés dans 31 des 138 échantillons (22,46 %). Il y avait une différence significative de séroprévalence entre les différentes classes d’âge, avec des anticorps contre T. gondii plus fréquents chez les adultes. En revanche, il n’y avait pas de différence significative de séroprévalence selon le sexe et l’année de prélèvement des échantillons. Le gibier est fréquemment consommé sous forme de viande crue ou insuffisamment cuite et peut donc représenter une source potentielle d’infection humaine par T. gondii.