Research Article

Small intestinal flukes of the genus Metagonimus (Digenea: Heterophyidae) in Europe and the Middle East: A review of parasites with zoonotic potential

Petits trématodes intestinaux du genre Metagonimus (Digenea : Heterophyidae) en Europe et au Moyen-Orient : revue de parasites à potentiel zoonotique

¹ Institute of Parasitology, Biology Centre, Czech Academy of Sciences, Branišovská 31, 370 05 České Budějovice, Czech Republic
² Institute of Parasitology, Slovak Academy of Sciences, Hlinkova 3, 040 01 Košice, Slovakia
³ HUN-REN Veterinary Medical Research Institute, Hungária krt. 21, 1143 Budapest, Hungary

^* Corresponding author: tscholz@paru.cas.cz

Received: 30 January 2024
Accepted: 28 February 2024

Abstract

The heterophyid trematode Metagonimus romanicus (Ciurea, 1915) (Digenea) is redescribed on the basis of type material from domestic dogs (Canis familiaris) in Romania, vouchers from experimentally infected cats (Felis catus) and adults recovered from golden hamsters (Mesocricetus auratus) infected with metacercariae from scales of chub (Squalius cephalus) and common nase (Chondrostoma nasus) (Cypriniformes: Leuciscidae) in Hungary. This trematode, endemic to Europe and neighbouring regions (northwestern Türkiye), was previously misidentified as M. yokogawai (Katsurada, 1912), a zoonotic parasite of humans in East Asia. However, the two species differ considerably both genetically and morphologically, e.g., in the position of the ventral sucker, the presence of the prepharynx, the anterior extent of the vitelline follicles and the posterior extent of the uterus. Metagonimus ciureanus (Witenberg, 1929) (syn. Dexiogonimus ciureanus Witenberg, 1929), described from domestic cats and dogs in Israel, is a valid species distributed in the Middle East and Transcaucasia, which is also confirmed by molecular data. It differs from all Metagonimus species, including M. romanicus, in having symmetrical testes instead of the oblique testes of the other congeners. The zoonotic significance of M. romanicus and M. ciureanus is unclear, but appears to be low in Europe, mainly because raw or undercooked, whole fish with scales are generally not consumed. Accidental infection of fishermen by metacercariae in the scales when cleaning fish is more likely, but has never been reported. Remains of cyprinoids with scales infected with metacercariae of Metagonimus spp. can be an important natural source of infection for dogs, cats, and other carnivores, which can serve as a reservoir for these parasites.

Résumé

Le trématode Heterophyidae Metagonimus romanicus (Ciurea, 1915) (Digenea) est redécrit sur la base de matériel type provenant de chiens domestiques (Canis familiaris) en Roumanie, de vouchers issus de chats (Felis catus) infectés expérimentalement et d’adultes collectés chez des hamsters dorés (Mesocricetus auratus) infectés par des métacercaires provenant d’écailles de chevesne commun (Squalius cephalus) et de nase commun (Chondrostoma nasus) (Cypriniformes : Leuciscidae) de Hongrie. Ce trématode, endémique d’Europe et des régions voisines (nord-ouest de la Turquie), avait été précédemment identifié à tort comme étant M. yokogawai (Katsurada, 1912), un parasite zoonotique des humains en Asie de l’Est. Cependant, les deux espèces diffèrent considérablement sur le plan génétique et morphologique, par exemple par la position de la ventouse ventrale, la présence du prépharynx, l’étendue antérieure des follicules vitellins et l’étendue postérieure de l’utérus. Metagonimus ciureanus (Witenberg, 1929) (syn. Dexiogonimus ciureanus Witenberg, 1929), décrite chez des chats et des chiens domestiques en Israël, est une espèce valide répartie au Moyen-Orient et en Transcaucasie, ce qui est également confirmé par des données moléculaires. Cette espèce diffère de toutes les espèces de Metagonimus, y compris M. romanicus, par ses testicules symétriques au lieu des testicules obliques des autres congénères. L’importance zoonotique de M. romanicus et M. ciureanus n’est pas claire, mais semble faible en Europe, principalement parce que les poissons n’y sont généralement pas consommés crus ou insuffisamment cuits et entiers avec les écailles. L’infection accidentelle des pêcheurs par des métacercaires présents dans les écailles lors du nettoyage du poisson est plus probable mais n’a jamais été signalée. Les restes de poissons cyprinoïdes avec les écailles, infectés par des métacercaires de Metagonimus spp. peuvent être une source naturelle importante d’infection pour les chiens, les chats et autres carnivores, qui peuvent servir de réservoir à ces parasites.