Research Article

Prevalence and subtype distribution of Blastocystis in ethnic minority groups on both sides of the China–Myanmar border, and assessment of risk factors

Prévalence et distribution des sous-types de Blastocystis dans les groupes de minorités ethniques des deux côtés de la frontière Chine-Myanmar, et évaluation des facteurs de risque

¹ Department of Parasitology, Harbin Medical University, Harbin, 150081 Heilongjiang, PR China
² National Institute of Parasitic Diseases, Chinese Center for Disease Control and Prevention, Chinese Center for Tropical Diseases Research, WHO Collaborating Centre for Tropical Diseases, National Center for International Research on Tropical Diseases, Ministry of Science and Technology, Key Laboratory of Parasite and Vector Biology, MOH, Shanghai 200025, PR China

^* Corresponding authors: liuaiqin1128@126.com; amyshyj12@163.com

Received: 6 June 2019
Accepted: 16 July 2019

Abstract

Blastocystis is one of the most common intestinal parasites in humans worldwide. To understand its prevalence and to explore the risk factors for Blastocystis in humans in developing countries, a molecular epidemiological investigation of Blastocystis was conducted in ethnic minority groups on both sides of the China–Myanmar border. A total of 461 fecal specimens were collected from 289 Yao people in China and 172 Wa people in Myanmar, together with a questionnaire for each participant. Based on sequence analysis of the partial small subunit of ribosomal RNA (SSU rRNA) gene (barcode region or 260 bp region), an average prevalence of 6.29% (29/461) was observed, with 4.50% (13/289) in Yao people and 9.30% (16/172) in Wa people. Twenty-two Blastocystis isolates were successfully subtyped by sequence analysis of the barcode region. Three subtypes were identified: ST1 (n = 7), ST3 (n = 13) and ST4 (n = 2). A statistical difference in the prevalence of Blastocystis was only observed between children (12.37%, 12/97) and adults (4.95%, 16/323), and between not washing hands (11.02%, 14/127) and washing hands (4.76%, 15/315) after using toilets, emphasizing the importance and necessity of health education in people in the investigated areas, especially in children.

Résumé

Blastocystis est l’un des parasites intestinaux les plus répandus chez l’homme dans le monde. Pour comprendre la prévalence de Blastocystis et explorer les facteurs de risque chez l’homme dans les pays en développement, une enquête épidémiologique moléculaire sur Blastocystis a été menée auprès de groupes ethniques minoritaires des deux côtés de la frontière Chine-Myanmar. Au total, 461 spécimens fécaux ont été collectés auprès de 289 Yao en Chine et 172 Wa au Myanmar, accompagnés d’un questionnaire pour chaque participant. D’après l’analyse de la séquence du gène partiel de l’ARNr SSU (région du barcode ou région de 260 pb), une prévalence moyenne de 6,29 % (29/461) a été observée, dont 4,50 % (13/289) chez les Yao et 9,30 % (16/172) chez les Wa. Vingt-deux isolats de Blastocystis ont été sous-typés avec succès par analyse de séquence de la région du barcode. Trois sous-types ont été identifiés : ST1 (n = 7), ST3 (n = 13) et ST4 (n = 2). Une différence statistique dans la prévalence de Blastocystis n’a été observée qu’entre les enfants (12,37 %, 12/97) et les adultes (4,95 %, 16/323) et entre le fait de ne pas se laver les mains (11,02 %, 14/127) et se laver les mains (4,76 %, 15/315) après avoir utilisé les toilettes, ce qui souligne l’importance et la nécessité de l’éducation à la santé chez les habitants des zones étudiées, en particulier les enfants.