Research Article

Toxoplasma gondii in beef consumed in France: regional variation in seroprevalence and parasite isolation

Toxoplasma gondii dans la viande bovine consommée en France : variation régionale de la séroprévalence et isolement de parasites

¹ UMR BIPAR, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, ANSES, Université Paris-Est, INRA, National Reference Laboratory for Foodborne Parasites, Animal Health Laboratory, 14 rue Pierre et Marie Curie, 94700 Maisons-Alfort, France
² National Reference Center on Toxoplasmosis, Toxoplasma Biological Resources Center, CHU Reims and EA7510, SFR CAP-Santé, University of Reims Champagne-Ardenne, USC EpiToxo ANSES, 51095 Reims, France
³ ANSES, Direction de l’évaluation des risques, Unité Méthodes et Etudes, 94700 Maisons-Alfort, France
⁴ UMR BIPAR, ANSES, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, INRA, Université Paris-Est, National Reference Laboratory for Foodborne Parasites, Animal Health Laboratory, 14 rue Pierre et Marie Curie, 94700 Maisons-Alfort, France
⁵ Epidemiology Unit, Paris-Est University, Laboratory for Animal Health, French Agency for Food, Environmental and Occupational Health and Safety (ANSES), 94700 Maisons-Alfort, France
⁶ INSERM, Université de Limoges, CHU Limoges, UMR 1094, Institut d’Epidémiologie et de Neurologie Tropicale, GEIST, 87000 Limoges, France
⁷ National Reference Center on Toxoplasmosis, Toxoplasma Biological Resources Center, CHU Limoges, 87042 Limoges, France

^* Corresponding author: pascal.boireau@anses.fr

Received: 5 November 2018
Accepted: 5 December 2019

Abstract

In France, the consumption of cattle and sheep meat appears to be a risk factor for infection of pregnant women with Toxoplasma gondii. Several nation-wide surveys in France have investigated the prevalence of T. gondii in sheep and pig meat, but little is known at present about the prevalence of the parasite in beef. The main objective of the present cross-sectional survey was to estimate the seroprevalence of T. gondii infection in beef consumed in France. A secondary objective was to attempt to isolate T. gondii from cattle tissues and to study the geographical and age variations of this seroprevalence. The overall estimate of seroprevalence of T. gondii in bovine carcasses (n = 2912), for a threshold of 1:6 was 17.38%. A strong age effect was observed (p < 0.0001) with a seroprevalence of 5.34% for calves (<8 months) and 23.12% for adults (>8 months). Seroprevalence estimates given by area of birth and area of slaughtering for adults showed that the areas with the highest seroprevalence were not the same between these two variables. Only two strains, corresponding to genotype II, were isolated from heart samples, indicating that there is a limited risk of human infection with T. gondii, which needs to be correlated with the food habit of consuming raw or undercook (bleu or saignant) beef. However, new questions have emerged, especially concerning the isolation of parasites from beef and the precise role of bovines, generally described as poor hosts for T. gondii, in human infection.

Résumé

En France, la consommation de viande bovine et ovine apparaît comme un facteur de risque pour la contamination des femmes enceintes par Toxoplasma gondii. Plusieurs enquêtes nationales ont été réalisées afin de déterminer le niveau de contamination par T. gondii de la viande ovine et porcine, en France, mais très peu est encore connu quant à la prévalence du parasite dans la viande bovine. La présente enquête transversale avait pour objectif principal d’estimer la séroprévalence de l’infection à T. gondii dans la viande bovine consommée en France, ainsi que d’isoler T. gondii à partir de tissus de bovins et d’étudier, à titre d’objectif secondaire, les variations géographiques et d’âge de cette prévalence. L’estimation globale de la séroprévalence de T. gondii dans les carcasses de bovins (n = 2912) était de 17,38 % (pour un seuil de dilution à 1:6). Un effet significatif de l’âge a été observé (p < 0,0001) avec une séroprévalence de 5,34 % pour les veaux (<8 mois) et de 23,12 % pour les adultes (>8 mois). Les estimations de séroprévalence données par zone de naissance et par zone d’abattage pour les adultes montrent que les zones de séroprévalence les plus élevées n’étaient pas les mêmes pour ces deux variables. Seulement deux souches, de génotype II, ont été isolées à partir d’échantillons de cœurs, soulignant que le risque d’infection humaine est limité, mais doit être corrélé avec les habitudes de consommation alimentaire de la viande bovine peu/pas cuite (bleu ou saignante). Cependant, de nouvelles questions se posent, notamment en ce qui concerne l’isolement du parasite à partir de la viande bovine, ainsi que le rôle précis des bovins, généralement décrits comme des hôtes médiocres pour T. gondii, dans la contamination humaine.