Short Note

Detection of Toxoplasma gondii DNA by qPCR in the feces of a cat that recently ingested infected prey does not necessarily imply oocyst shedding

La détection d’ADN de Toxoplasma gondii dans les fèces d’un chat qui a récemment ingéré des tissus infectés ne signifie pas nécessairement émission d’oocystes

¹ Université de Reims Champagne-Ardenne, SFR Cap-Santé, EA3800-PROTAL, UFR de Médecine, 51 rue Cognacq-Jay, 51095 Reims Cedex, France
² Université de Reims Champagne-Ardenne, CERFE, 5 rue de la Héronnière, 08240 Boult-aux-Bois, France

^* Corresponding author: marie-lazarine.poulle@univ-reims.fr

Received: 19 May 2016
Accepted: 4 July 2016

Abstract

Detection of Toxoplasma gondii DNA in cat feces is considered indicative of the presence of T. gondii oocysts. This study aims to demonstrate that the high sensitivity of qPCR can lead to T. gondii DNA detection in cat feces in the absence of oocysts. A cat immune to toxoplasmosis was fed with a mouse experimentally infected with T. gondii. Detection of DNA of this parasite was performed by qPCR on feces passed: (i) on the day the cat ingested the infected prey; (ii) during the three previous days; and (iii) during the three following days. The kinetics of qPCR results are clearly not linked to oocyst shedding and this result demonstrates that qPCR can detect T. gondii DNA related to bradyzoites from an infected prey, in the absence of oocysts. Caution is thus recommended when interpreting T. gondii qPCR results for samples of cat feces.

Résumé

La détection d’ADN de Toxoplasma gondii dans les fèces de chats est considérée comme révélatrice de la présence d’oocystes. Cette étude a pour objectif de démontrer que la grande sensibilité de la qPCR peut conduire à la détection de l’ADN de T. gondii dans les fèces de chat en l’absence d’oocystes. Un chat immunisé contre la toxoplasmose a été nourri avec une souris expérimentalement infectée par T. gondii. La détection d’ADN de ce parasite a été réalisée par qPCR sur les fèces émises : (i) le jour où le chat a ingéré la proie infectée ; (ii) durant les trois jours précédents ; (iii) durant les trois jours suivants. La cinétique des résultats de qPCR n’est clairement pas celle d’une émission d’oocystes et ce résultat démontre que la qPCR peut détecter l’ADN de T. gondii lié aux bradyzoïtes d’une proie infectée, en l’absence d’oocystes. La prudence est donc recommandée pour l’interprétation des résultats de qPCR de T. gondii sur fèces de chats.