Research note

Identification of the causative agent of cutaneous leishmaniasis in Chichaoua province, Morocco

Identification de l’agent causal de la leishmaniose cutanée dans la province de Chichaoua, au Maroc

¹ Département de parasitologie, Institut National d’Hygiène, Rabat, Morocco
² Institut fuer Mikrobiologie und Hygiene, Charité Universitaetsmedizin, Berlin, Germany
³ Department of Biology, University Al-Quds, Jerusalem, Palestine

^* Correspondence: Mohamed Rhajaoui, Département de Parasitologie, Institut National d’Hygiène, POB 769, Avenue Ibn Batouta, 11400, Rabat – Agdal, Rabat, Morocco. Tel.: (212) 537 771 902 – Fax: (212) 537 772 067 E-mail: rhajaouimed@yahoo.fr

Received: 17 April 2011
Accepted: 10 September 2011

Abstract

Cutaneous leishmaniasis (CL) in Morocco is caused by three species, Leishmania major, L. tropica and L. infantum. CL has been known in Chichaoua province since 2000. Using DNA extracted from microscopic slides and parasite cultures, collected in the years 2006 and 2009, we identified for the first time L. tropica as the causative agent of CL in this region. Species identification was achieved by performing the ITS1-PCR-RFLP approach. By using this method it was possible to identify parasites in Giemsa stained slides containing less than five parasites per oil-immersion field even they were conserved for up to four months.

Résumé

La leishmaniose cutanée (LC) dans la province de Chichaoua est connue depuis l’an 2000. Cette étude montre pour la première fois l’espèce parasitaire circulante dans cette province. L’identité du parasite a été déterminée sur des lames colorées et des cultures de parasites en utilisant l’ITS1-PCR, suivie de la digestion par l’enzyme HaeIII. Le résultat a montré que Leishmania tropica est l’agent responsable de la LC. Par ailleurs, une corrélation entre le nombre de parasites par lame et la positivité du test moléculaire a été réalisée et a montré que l’ITS1-PCR permet d’identifier des parasites dans les lames colorées au Giemsa contenant moins de cinq parasites par champs et même si elles étaient conservées jusqu’à quatre mois.