Mémoire

Argas (Persicargas) persicus (Oken, 1818) (Ixodida: Argasidae) in Sicily with considerations about its Italian and West-Mediterranean distribution

Argas (Persicargas) persicus (Oken, 1818) (Ixodida: Argasidae) en Sicile avec quelques considérations sur sa distribution en Italie et dans la Méditerranée occidentale

¹ Istituto per lo Studio degli Ecosistemi, CNR, Traversa la Crucca 3, Regione Baldinca, 07100 Li Punti SS, Italia
² Dipartimento di Protezione delle Piante, Università di Sassari, Italia
³ Dipartimento di Scienze Applicate ai Biosistemi, Sez. di Parassitologia, Università di Cagliari, Italia
⁴ Paceco, Trapani, Italia
⁵ Capaci, Palermo, Italia

^* Correspondence: Roberto A. Pantaleoni Tel.: +39 079 2841403 - Fax: +39 079 2841499 E-mail: r.pantaleoni @ ise.cnr.it

Received: 31 March 2010
Accepted: 9 June 2010

Abstract

Recently, in the province of Trapani (Western Sicily), some overwintering specimens of the argasid tick Argas (Persicargas) persicus (Oken, 1818) were observed and collected. Morphological and genetic analysis were utilized in order to reach a definitive identification. The species was found in two semi-natural sites where, having been found repeatedly, its presence does not appear accidental. Moreover the characteristics of the Sicilian findings seem to exclude a human-induced spread. This record, the first regarding Sicily and South Italy, is discussed together with the previous doubtful citations for Italy. These findings revalue not only all the old citations for Italy but also the hypothesis that the Mediterranean distribution of this argasid is of a natural origin.

Résumé

Récemment, des exemplaires de tique des volailles Argas (Persicargas) persicus (Oken, 1818) en diapause ont été observés et récoltés dans la province de Trapani (Sicile occidentale). L’identification a été confirmée par les analyses morphologiques et génétiques. L’espèce, présente dans deux zones semi-naturelles, a été retrouvée plusieurs fois, ce qui fait paraître sa présence comme non accidentelle. En plus, les caractéristiques des découvertes siciliennes paraissent exclure une diffusion anthropique. Cette signalisation, la première concernant la Sicile et l’Italie du sud, est discutée avec d’autres précédentes citations suspectées mais non confirmées pour l’Italie. Ces découvertes remettent en valeur non seulement les anciennes citations pour l’Italie, mais aussi l’hypothèse que la distribution méditerranéenne de la tique des volailles est effectivement d’origine naturelle.