Note de recherche

Efficacy of anthelminthic control programs against natural Muellerius capillaris infection in sheep in the north-west of Spain. Effect on blood gases and pH in venous blood samples

Efficacité de différents anthelminthiques vis-à-vis de l’infection naturelle par Muellerius capillaris d’ovins dans le nordouest de l’Espagne. Effets sur les gaz du sang et le pH veineux

Parasitology and Parasitic Diseases. Animal Health Department. Lugo Veterinary Faculty. Santiago de Compostela University. 27002, Lugo, Spain

^* Correspondence: Ceferino M. López. Tel.: +34-82252231 - Fax: +34-82252195. E-mail: c.lopez@usc.es

Received: 18 January 2010
Accepted: 17 March 2010

Abstract

The field efficacy of a single dose treatment against natural M. capillaris infection using different anthelmintic drugs, extensively employed in ovine parasite control programs in Galicia (N.W. Spain), and the effect of protostrongylid infection on ovine respiratory functions, were evaluated. Five groups (n = 5) of ewes were used in this study; animals were treated with injectable ivermectin (0.2 mg/kg), levamisole (7.5 mg/kg) and albendazole (5 mg/kg) and monitored at 0, 7, 21, 42 and 63 days posttreatment (d.p.t.) by enumeration of the lungworm larvae per gram of faeces (l.p.g.) and determination of gas tension and pH in venous blood using an i-Stat portable clinical analyzer. No statistical difference was found either in larval elimination between untreated and treated groups or in the reduction in larval counts in all of the treated groups. A significant increase in partial oxygen tension (pO₂) and saturation (sO₂) between day 0 and 7 p.t. was observed in all treated animals. These values decreased significantly at day 21 to previous levels. There were no statistical differences in blood gases between uninfected and treated groups. We can conclude that under Galician field conditions, parasitic control programs are not totally effective against M. capillaris infection.

Résumé

L’efficacité sur le terrain d’un traitement à dose unique par différents anthelminthiques vis-à-vis de l’infection naturelle par M. capillaris d’ovins en Galice (Espagne), ainsi que l’effet de cette infection sur la fonction respiratoire de ces ovins ont été évalués. Cinq groupes (n = 5) de brebis ont été utilisées dans cette étude. Les animaux ont été traités soit avec de l’ivermectine injectable (0,2 mg/kg), soit du lévamisole (7,5 mg/kg), soit de l’albendazole (5 mg/kg), et la charge parasitaire a été mesurée à 0, 7, 21, 42 et 63 jours posttraitement (j.p.t.) par la détermination du nombre de larves par gramme de fèces (l.p.g.) et par la mesure de la pO2, de la pCO2 et du pH dans le sang veineux à l’aide d’un i-Stat analyseur clinique mobile. Aucune différence statistique n’a été retrouvée pour ce qui concerne le nombre de larves présentes entre groupes traités et non traités. Des augmentations significatives de la pression partielle d’oxygène (pO₂) et de la saturation (SO₂) entre les jours 0 et 7 p.t. ont été observées chez tous les animaux traités. Au-delà de 21 j.p.t., ces valeurs sont revenues aux valeurs d’avant traitement. Nous pouvons conclure que, dans des conditions réelles en Galice, les programmes de contrôle des parasites ne sont pas efficaces contre l’infection par M. capillaris.