Note de recherche

Use of PCR, IFAT and in vitro culture in the detection of Leishmania infantum infection in dogs and evaluation of the prevalence of canine leishmaniasis in a low endemic area in Tunisia

Application de la PCR, de l’IFI et de la culture in vitro dans la détection de l’infection par Leishmania infantum chez le chien et estimation de la prévalence de la leishmaniose canine dans une région de faible endémicité en Tunisie

¹ Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Faculté de Pharmacie, 99UR/08-05, 1, rue Avicenne, Monastir, Tunisia
² Service de Parasitologie, École Nationale de Médecine Vétérinaire, 2020 Sidi Thabet, Tunisia
³ Service de Production Animale, El Alaâ-CRDA Kairouan, Tunisia

^* Correspondence: Pr Babba Hamouda. Tel.: +216 73 44 86 66 – Fax: +216 73 46 18 30. E-mail: hamouda.babba@gnet.tn

Received: 30 May 2008
Accepted: 10 December 2008

Abstract

The aim of this study was to assess the use of parasitological, serological and molecular methods for the detection of Leishmania infection in blood of 67 dogs and to investigate the prevalence of canine leishmaniasis (CanL) in Kairouan (central Tunisia), an area known to be of reduced endemicity and has not been studied since 1973. Veterinarians clinically examined all dogs, and the titer of anti-Leishmania antibodies was determined by indirect immune-fluorescence antibody test. The presence of Leishmania was performed by PCR and in vitro culture. IFAT was positive in 12% of dogs and promastigote form of the parasite was isolated by in vitro culture from only 4.5% of them. However, DNA of Leishmania was detected by PCR in 20.9% of dogs. PCR was more sensitive than IFAT (p = 0.004) and in vitro culture (p < 10^–5). A prevalence of 21% was found in Kairouan, which is significant high (p < 10^–3) when compared to that of thirty years ago. This state is in correlation with the increase in other Mediterranean countries. Furthermore, 50% of positive dogs were asymptomatic. Preventive measures must be taken against these dogs as for symptomatic ones since their role in the transmission of the infection to vectors has been proven.

Résumé

Le but de cette étude était, d’une part, d’évaluer les techniques de PCR, d’immunofluorescence indirecte (IFI) et la culture in vitro dans le diagnostic de l’infection par Leishmania infantum dans le sang de 67 chiens et, d’autre part, d’estimer la prévalence de la leishmaniose canine (LCan) à Kairouan, une région d’endémicité réduite en Tunisie et non étudiée depuis 1973. Les chiens de l’étude ont été cliniquement examinés par les vétérinaires pour des signes évoquant la LCan. La présence de Leishmania a été évaluée par PCR et par culture in vitro. L’ADN de Leishmania a été détecté par PCR chez 20.9 % des chiens alors que la forme promastigote des Leishmania a été isolée par culture chez 4.5 %. Les anticorps anti-leishmaniens ont été détectés par IFI chez 12 % des chiens. La technique PCR était plus sensible que l’IFI (p = 0,004) et la culture in vitro (p < 10^–5). Une prévalence de la LCan de 21 % a été retenue à Kairouan qui est significativement plus importante (p < 10^–3) que celle estimée dans d’autres travaux. En outre, 50 % de chiens positifs étaient asymptomatiques et prouvés être capable de transmettre le parasite aux vecteurs. Ainsi, des mesures préventives doivent être prises contre aussi bien les chiens symptomatiques que les chiens asymptomatiques.