Note de recherche

ELISA study of oocyst-sporozoite transition in malaria vectors

Étude de la transition des stades oocyste et sporozoïte chez les vecteurs du paludisme par la méthode ELISA

Centre de recherche médicale et sanitaire (CERMES), BP 10 887, Niamey, Niger

^* Correspondence: Jean-Bernard Duchemin Tel.: 227 75 20 40 – Fax: 227 75 31 80 – E-mail: duchemin@cermes.ne

Received: 15 February 2006
Accepted: 15 May 2006

Abstract

Intrinsic vector characteristics and environmental factors affect the sporogonic development of P. falciparum in Anopheles mosquitoes. We tested for the presence of the circumsporozoite protein, as a marker of the oocyst to sporozoite transition in naturally infected Anopheles gambiae s.l. and Anopheles funestus. Malaria vectors were collected in a village in the Sahel of Niger during the rainy and dry seasons. ELISA-CSP was carried out on abdomen and head/thorax portions from more than 2,000 samples. No significant difference was found in the overall rates of infection of An. gambiae s.l. (4.13%) and An. funestus (3.58%). Given the differences in duration of the two parasite stages, P. falciparum CSP antigen prevalence was nearly as high in the abdomen as in the head/thorax, and did not differ significantly between An. gambiae s.l. and An. funestus. These preliminary results suggest that development from oocysts to salivary gland sporozoites is similar in the two vectors. However, these developmental indices varied as a function of the season in which samples were collected, particularly for An. gambiae s.l. This simple method may be useful for field studies assessing the effect of environmental and genetic factors on parasite survival.

Résumé

Le développement sporogonique de P. falciparum dans ses vecteurs est soumis aux conditions environnementales et est lié aux compétences génétiques des vecteurs. Nous avons étudié, à l’aide de la présence d’antigène circumsporozoïtaire, la prévalence des stades oocyste tardif et sporozoïte chez des vecteurs naturellement infectés. Des spécimens d’Anopheles gambiae s.l. et Anopheles funestus ont été collectés dans un village sahélien tout au long des saisons sèche et pluvieuse. La technique ELISA-CSP a permis de tester en parallèle les abdomens d’une part et, d’autre part, les têtes et thorax de plus de 2 000 spécimens. Les taux d’infection globaux n’ont pas différé significativement entre An. gambiae s.l. (4.13%) et An. funestus (3.58%). Aucune différence significative n’a été retrouvée dans les rapports entre prévalences sporozoïtaire et oocystique des deux vecteurs majeurs que sont An. gambiae s.l. (1.00) et An. funestus (0.85). Ces résultats préliminaires semblent indiquer une transition entre oocyste et sporozoïte comparable dans les populations vectrices testées. Cependant, ces indices varient de manière significative pour An. gambiae s.l. au cours des différentes périodes d’échantillonnage. Plusieurs facteurs potentiels de variation sont discutés. Ces premiers résultats montrent que cette méthode simple à mettre en oeuvre paraît prometteuse pour l’étude de la survie parasitaire en fonction de paramètres environnementaux ou vectoriels, qu’ils soient génétiques ou comportementaux.