Mémoire

Poor efficacy of the most commonly used anthelmintics in sport horse nematodes in Morocco in relation to resistance

Efficacité réduite des anthelminthiques les plus utilisés chez le cheval au Maroc en relation avec la résistance

¹ Faculté des Sciences, Département de Biologie, Avenue Ibn Battouta, BP 1014, Rabat, Maroc
² Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Département de Parasitologie, Rabat-Instituts, BP 6202, Rabat, Maroc
³ Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Département de Physiologie et Thérapeutique, Rabat-Instituts, BP 6202, Rabat, Maroc
⁴ INRA, Bio-Agresseurs Santé Environnement, 37380 Nouzilly France

^* Correspondence: jacques.cabaret@tours.inra.fr

Received: 19 July 2005
Accepted: 4 August 2005

Abstract

Sport and leisure horses in Morocco are treated with several anthelmintics, organophosphates (dichlorvos), benzimidazoles (mostly thiabendazole) or tetrahydropyrimidines (mostly pyrantel pamoate) against nematodes. We studied three horse stables in Rabat, one in Meknes and one in Bouznika. Two of the Rabat and Bouznika stables had introduced a large number of horses from countries (Argentina or Europe) where resistance to benzimidazoles is frequent, whereas the Meknes stud farm remained without foreign introduction. The number of treatments was not very frequent (twice a year in adult horses) but the same anthelmintics were used repeatedly. No resistance to dichlorvos was detected whereas benzimidazole and pyrantel pamoate resistances were detected for the first time in African horses, outside South Africa.

Résumé

Les chevaux de sport et de loisirs au Maroc sont traités pour les infections par les nématodes avec plusieurs anthelminthiques, des organophosphorés (dichlorvos), des benzimidazoles (principalement le thiabendazole) ou des tétrahydropyrimidines (principalement le pamoate de pyrantel). Nous avons étudié trois écuries à Rabat, une à Meknes et une autre à Bouznika. Deux des écuries de Rabat et celle de Bouznika ont introduit des chevaux en grand nombre d’Argentine ou d’Europe, qui sont des régions avec des résistances très fréquentes, alors que le site de Meknes restait sans introduction. Le nombre de traitements n’était pas très élevé (deux par an chez les adultes), mais les mêmes molécules ont été utilisées de manière répétitive au sein de chaque écurie. Aucune résistance au dichlorvos n’a été enregistrée, mais par contre des résistances aux benzimidazoles ou au pamoate de pyrantel ont été mises en évidence pour la première fois chez des chevaux africains (hors Afrique du Sud).