Mémoire

Echinococcus multilocularis infections of rural, residential and urban foxes (Vulpes vulpes) in the canton of Geneva, Switzerland

Echinococcose alvéolaire chez le renard roux, en milieux rural, résidentiel et urbanisé, dans le canton de Genève, Suisse

¹ Université de Lausanne, Département d’écologie et évolution, Bâtiment de biologie, 1015 Lausanne, Switzerland
² Institute of Parasitology, University of Zurich, Switzerland
³ KORA, Thunstrasse 31, 3074 Muri b. Bern, Switzerland

^* Correspondence: Claude Fischer, rue F. Soguel 14, CH-2053 Cernier. Tel.: ++41 32 724 68 88 – Fax: ++41 22 759 14 05

Received: 17 February 2005
Accepted: 13 September 2005

Abstract

We examined 267 red foxes (Vulpes vulpes) from the canton of Geneva, Switzerland, for intestinal infections with Echinococcus multilocularis. This region is situated in the core area of the endemic range of this zoonotic cestode in Central Europe. Several factors were taken into account and urbanisation level appeared to be the most explicative to describe observed differences. The prevalence decreased significantly from rural and residential areas (prevalence of 52 %, CI 43-62 %, and 49 %, CI 38-59 %, respectively) to the urban area (prevalence of 31 %, CI 19-42 %). A few juvenile foxes harboured very high burdens up to more than 120,000 worms and were significantly more heavily infected than adults. The intensity of infection decreased from rural and residential areas to the city, suggesting a lower contamination of the urban environment.

Résumé

Nous avons examiné 267 renards (Vulpes vulpes) provenant du canton de Genève, Suisse, en vue d’évaluer le taux d’infection par le cestode Echinococcus multilocularis. Cette région est située au coeur de l’aire de distribution européenne de cet helminthe zoonotique. Nous avons considéré plusieurs facteurs potentiels et le taux d’urbanisation est apparu être le plus explicatif. La prévalence diminue significativement des zones rurale et résidentielle en allant vers la zone urbaine. Quelques individus juvéniles abritaient de très hautes charges parasitaires allant jusqu’à plus de 120000 vers et ils étaient significativement plus infectés que les adultes. La charge parasitaire allait en diminuant du secteur rural vers les secteurs résidentiels et urbains, ce qui suggère une contamination de l’environnement plus faible en urbanisation, milieu urbain.