Mémoire

Eosinophil and mast cell expression in host skin during larval development of the human bot fly Dermatobia hominis

Expression d'éosinophile et de mastocyte dans le derme superficiel de l'hôte durant le développement larvaire de Dermatobia hominis

Departamento de Parasitologia, Instituto de Ciências Biológicas, Universidade Federal de Minas Gerais, Cx.P.486, 31270-901 Belo Horizonte, MG, Brazil.

^* Correspondence : A.C.R. Leite. Tel. : +55-31-34992837 - Fax : +55-31-34992970 e-mail: rios@mono.icb.ufmg.br

Received: 24 April 2002
Accepted: 27 August 2002

Abstract

Eosinophils and mast cells in the skin of Wistar rats (Rattus norvegicus) infested with Dermatobia hominis larvae were quantified and analysed. Eosinophils in parasitised skin increased markedly until 10 days post-infestation (dpi) and then decreased up to 28 dpi, close to the point at which third stage larvae (L3) emerged from the host. In ascending order, the highest numbers of eosinophils were seen in rats at 1, 4, 28, 20, 15 and 10 dpi, corresponding to the first, (1 and 4) third (20 and 28) and second (10 and 15) instars. Except for 1 dpi, eosinophil numbers were significantly higher than those seen in control animals. Mast cell numbers were highest in early infestations (4 dpi), followed by those at 20 dpi. In increasing order, numbers of mast cells were greatest at 10, 28, 15, 1, 20 and 4 dpi, although significant differences with control animals were only seen at 10 and 28 dpi. Eosinophils and mast cells showed negative correlation only in animals with second instar larvae (10 and 15 dpi). Comparative analyses were also carried out after considering the skin into four distinct regions. The results suggest that the expression of both cell types, particularly eosinophils, is an important host response to infestation by D. hominis.

Résumé

Les éosinophiles et les mastocytes du derme superficiel de rats Wistar (Rattus norvegicus), infectés par des larves de Dermatobia hominis, ont été quantifiés et analysés. Les éosinophiles dans la couche superficielle parasitée ont augmenté de manière marquée jusqu'au 10^ème jour après l'infection (dpi), puis décru jusqu'au 28^ème jour qui correspond au moment où la larve de troisième stage émerge de l'hôte. En ordre croissant, les comptages d'éosinophiles les plus élevés ont été observés chez les rats après 1, 4, 28, 20, 15 et 10 dpi, correspondant au premier (1 et 4), troisième (20 et 28) et deuxième (10 et 15) stages. Les quantités d'éosinophiles ont été significativement plus élévées que celles observées pour les animaux du groupe contrôle (à l'exception de 1 dpi). Les nombres de mastocytes ont été plus élevés au début de l'infestation (4 dpi), suivis par ceux du 20^ème jour. En ordre croissant, les quantités de mastocytes ont été plus élevées pour 10, 28, 15, 1, 20 et 4 dpi, bien que des différences significatives avec le groupe contrôle n'aient été notées que pour 10 et 28 dpi. Les éosinophiles et mastocytes ont montré une corrélation négative seulement chez les animaux ayant une larve du deuxième stage (10 et 15 dpi). Des analyses comparatives ont été également effectuées après avoir divisé la peau en quatre régions distinctes. Les résultats suggèrent que l'expression des deux types de cellules, particulièrement les éosinophiles, est une réponse importante de l'hôte à l'infestation par D. hominis.