Mémoire

Diagnosis of canine echinococcosis: comparison of coproantigen detection with necropsy in stray dogs and red foxes from northern Jordan

Diagnostic de l'echinococcose canine : comparaison entre la détection de coproantigènes et la nécropsie chez des chiens errants et des renards rouges du nord de la Jordanie

¹ Department of Biological Sciences, Yarmouk University, Irbid, Jordan.
² Division of Parasitic Diseases, National Center for Infectious Diseases, Centers of Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia 30341, USA.
³ Department of Biological Sciences, University of Salford, Salford, M5 4WT, UK.

^* Correspondence: Sami K. Abdel-Hafez. - Fax : +962 2 7246575 - E-mail : skhafez@yu.edu.jo

Received: 7 October 1999
Accepted: 14 March 2000

Abstract

The sandwich enzyme linked immunosorbent assay (ELISA) was used as a diagnostic test for Echinococcus granulosus infection by detecting coproantigens in 94 stray dogs Canis familiaris and eight red foxes (Vulpes vulpes) from northern Jordan. The results were analyzed in relation to actual helminth infection as revealed by necropsy. The infection rate of dogs with E. granulosus was 13.8 % with a worm load ranging between 3 - > 10,000 per infected dog. In contrast, eight of 13 E. granulosus infected dogs were coproantigen positive (overall sensitivity 61.5 %). The sensitivity increased to 87.5 % and 100 % in dogs harboring > 20 and > 100 worms/dog, respectively. The specificity of coproantigen-ELISA was 91 %. The greatest cross-reactivity was found in dogs infected with Dipylidium caninum. The positive and negative predictive values for the coproantigen-ELISA test were 50 % and 94.2 %, respectively. Thus, a coproantigen negative dog is most probably truly negative for E. granulosus. In contrast, a coproantigen positive dog may not be truly positive for E. granulosus, except if it has a high worm burden of > 100 worms/animal.

Résumé

La méthode ELISA de type sandwich a été utilisée pour le diagnostic de l'infection à Echinococcus granulosus par la détection de coproantigènes chez 94 chiens errants et huit renards rouges (Vulpes vulpes) provenant du nord de la Jordanie. Les résultats ont été comparés avec ceux obtenus par nécropsie. Chez les chiens, le taux d'infection par E. granulosus était de 13,8 % avec une charge parasitaire de trois à plus de 10000 vers par animal. En revanche, sur les 13 chiens infectés, huit étaient coproantigène positifs (sensibilité de 61,5 %). La sensibilité croît à 87,5 % et 100 % chez les chiens porteurs respectivement de plus de 20 et de plus de 100 vers. La spécificité du test ELISA-coproantigène était de 91 %. La réaction croisée la plus importante a été observée chez les chiens porteurs de Dipylidium caninum. Les valeurs prédictives positives et négatives pour le test ELISA-coproantigène étaient respectivement de 50 et 94,2 %. Ainsi, un chien coproantigène négatif est très probablement non infecté par E. granulosus. A contrario, un chien coproantigène positif n'est peut-être pas réellement infecté par E. granulosus, sauf si sa charge parasitaire est élevée, supérieure à 100 vers