Note de recherche

Comparison of a digestion-sedimentation technique with the Kato-Katz technique in the detection and quantification of S. mansoni eggs in light to moderate infections

Comparaison de la technique de digestion-sédimentation à la technique de Kato-Katz pour la détection et la quantification des œufs de S.mansoni

¹ Université С. Bernard/Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Médicale, 8, avenue Rockefeller, 69373 Lyon Cedex 08, France.
² Institut de Recherche pour le Développement (IRD, anciennement ORSTOM)/ Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP), BP 1771, Bamako, Mali.
³ Faculté de Médecine de Pharmacie et d'Odonto-stomatologie/Département d'Epidémiologie des Affections Parasitaires, BP 1805, Bamako, Mali.

^* Correspondence: Jean-François Etard. IRD, BP 1386, Dakar, Sénégal. Tél. : +221 832 34 80 - Fax : +221 832 43 07 - E-mail : Jean-Francois.Etard@ird.sn

Received: 4 February 1998
Accepted: 14 January 1999

Abstract

A comparison between a digestion-sedimentation technique (DST) and the Kato-Katz thick smear technique (KKT) in the detection and quantification of Schistosoma eggs in stool was carried out in 551 subjects. Specimen were collected one or two years after treatment with praziquantel from subjects living in a schistosomiasis endemic area of Mali. One hundred infections missed by the KKT were detected by the DST. Conversely, 35 infections missed by the DST were detected by the KKT (88 % were light infections). More subjects were classified as lightly infected by the DST (p < 10^-3) and more subjects were classified as moderately infected (101-400 epg) by the KKT (p = 0.02). The KKT produced higher counts than the DST among the youngest age group which was also the most infected. The principal advantage of the DST over the KKT was its better sensitivity to detect light infections resulting from a larger amount of stool processed.

Résumé

Une technique de digestion-sédimentation a été comparée à la technique de Kato-Katz pour la détection des oeufs de Schistosoma mansoni chez 551 sujets vivant en zone d'endémie bilharzienne au Mali et traités par du praziquantel un à deux ans auparavant. Cent infections, non identifiées par la technique de Kato-Katz, l'ont été par digestion-sédimentation. Inversement, 35 infections non diagnostiquées par digestion-sédimentation l'ont été par la technique de Kato-Katz (faible intensité dans 88 %). Plus de sujets ont été classés dans la catégorie des faibles intensités par digestion-sédimentation (p < 10^-3) et plus de sujets dans la catégorie des intensités modérées par Kato-Katz (p = 0,02). La technique de Kato-Katz a produit des comptes d'oeufs plus élevés que la digestion-sédimentation chez les sujets les plus jeunes (6- 9 ans), par ailleurs les plus intensément infectés. Le principal avantage de la digestion-sédimentation sur le Kato-Katz sur un prélèvement unique de selles était sa meilleure sensibilité pour détecter les faibles infections du fait d'une quantité plus importante de selles examinées.