Note de recherche

Influence of low temperatures on the cercarial shedding of Paramphistomum daubneyi from the snail Lymnaea truncatula

Influence de températures basses sur les émissions cercariennes de Paramphistomum daubeneyi à partir du mollusque Lymnaea truncatula

¹ Laboratoire d'Histopathologie Parasitaire, Faculté de Médecine,
² Laboratoire de Parasitologie, Faculté de Pharmacie, 2, rue du Docteur-Raymond-Marcland, F-87025 Limoges Cedex.

^* Correspondence : Dr. D. Rondelaud. Tel.: (33) 5.55.43.58.33 - Fax : (33) 5.55.43.58.93.

Received: 14 January 1998
Accepted: 21 October 1998

Abstract

Lymnaeids in nature are subjected to temperature fluctuations that may have an influence on the shedding of cercariae. Thus, experimental infections of Lymnaea truncalula by Paramphistomum daubneyi were performed to determine whether a sudden fall in temperature - daily dipping of infected snails into spring water at 14-15°C, or at 6-8°C - followed by its increase at 20°C in the subsequent hour, had an influence on the characteristics of snail infection and cercarial production. The immersion of infected snails in cold water during a short period delayed the first cercarial shedding, at day 66 on average, in the 6-8 °C group vs at day 57 in the 14-15°C group, or at day 4 9 in the 20°C group. The percentage of cercaria-shedding snails was greater in the 6-8 °C group than in the 14-15°C and the 20°C ones : 41.8 % vs 17.3 % and 7.1 %, respectively. The total number of cercariae given by each infected snail was also higher in the 6-8°C group. A fall in the temperature of water during daily change, followed by its increase at 20°C within the subsequent hour, stimulated the cercarial shedding of P. daubneyi.

Résumé

Dans la nature, les limnées sont soumises à des fluctuations de température et ceci pose le problème de savoir si ces dernières ont une influence sur l'émission des cercaires. C'est la raison pour laquelle des infestations expérimentales de Lymnaea truncatula par Paramphistomum daubneyi ont été réalisées afin de déterminer si une chute brutale de la température - immersion quotidienne des mollusques dans de l'eau à 14-15°C ou à 6-8°C - suivie de sa remontée à 20 °C dans l'heure qui suit, ont une influence sur les caractéristiques de l'infestation et la production cercarienne. L'immersion des mollusques infestés dans une eau froide pendant une courte période entraîne un retard de la première émission cercarienne, au 66^e jour en moyenne dans le groupe 6-8°C au lieu du 57^e jour dans le groupe 14-15°C, ou du 49^e jour dans le lot 20°C. Le pourcentage des mollusques émettant des cercaires est plus élevé dans le groupe 6-8 °C : 41,8 % au lieu de 17,3 % dans le groupe 14-15°C et de 7, 1 % dans le lot 20°C). Les cercaires produites par chaque mollusque infesté sont, de même, plus nombreuses dans le groupe 6-8°C. Une chute dans la température de l'eau lors du changement quotidien, suivie de sa remontée à 20°C dans l'heure qui suit, stimulent les émissions cercariennes de P. daubneyi.