Issue |
Parasite
Volume 4, Number 1, March 1997
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Page(s) | 75 - 80 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1997041075 | |
Published online | 24 September 2014 |
Mémoire
Comparison of three sampling methods of man-biting anophelines in order to estimate the malaria transmission in a village of South Cameroon
Comparaison de trois méthodes d'échantillonnage d'anophèles agressifs pour l'homme afin d'évaluer la transmission du paludisme dans un village du Sud Cameroun
1
Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération (ORSTOM), Organisation de Coordination pour la lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCEAC), BP 288, Yaoundé, Cameroun.
* Correspondance: Vincent Robert. Laboratoire de Paludologie, BP 1386, Dakar, Sénégal. E-mail: robert@belair.orstom.sn
Received:
5
November
1996
Accepted:
13
January
1997
In order to get an accurate measure of malaria transmission by mean of human bait attraction, three methods of catches for human-bait mosquitoes were compared in a Cameroonian village of high anopheline density. These three methods were 1) the classical human landing catches where the man was in the same time bait and catcher, 2) the single-nets which acted as a trap and 3) the double-nets where the outer net acted as a trap and the inner avoided mosquito bites. The anopheline densities per man with human landings were 1.6 time higher than those obtained with single-nets, these later being 4.7 times higher than those obtained with double-nets. In the three methods, the results were similar for the anophelines species catched and for their respective proportions. The samples of Anopheles nili and An. gambiae had comparative parity rates and sporozoitic indexes. From these results, in order to estimate the malaria transmission it can be envisaged to change the standard human-bait catch for the human-baited single bed-net catch; on the contrary the double-net have to be discarded because of their poor results.
Résumé
Dans le but d'obtenir une mesure correcte de la transmission du paludisme en utilisant une technique entomologique classique, trois méthodes de capture de moustiques agressifs pour l'homme ont été comparées dans un village camerounais de haute densité anophélienne. Il s'agit de 1) la classique capture sur l'homme où celui-ci est à la fois appât et captureur, 2) la moustiquaire simple qui agit comme un piège, 3) la moustiquaire double où la moustiquaire extérieure agit comme un piège et la moustiquaire interne empêche les piqûres de moustiques. Les densités anophéliennes, évaluées par homme-nuit ont été 1,6 fois plus élevées dans les captures directes sur hommes que celles obtenues sous les simples moustiquaires, celles-ci étant 4,7 fois plus élevées que celles obtenues sous les doubles moustiquaires. Avec les trois méthodes, les espèces anophéliennes capturées ont été identiques; leurs proportions respectives ont été comparables. Les Anopheles nili et An. gambiae ont présenté des taux de parturité et des indices sporozoïtiques comparables. A partir de ces résultats, pour estimer la transmission du paludisme, on peut envisager de remplacer la classique capture sur homme par la méthode de la simple moustiquaire ; par contre la méthode de la double moustiquaire reste trop peu efficace.
Key words: malaria / measure of transmission / anopheline / sampling / comparison / South Cameroon
Mots clés : paludisme / mesure de la transmission / anophèles / échantillonnage / comparaison / Sud Cameroun
© PRINCEPS Editions, Paris, 1997, transferred to Société Française de Parasitologie
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