Mémoire

Description and ultrastructure of Lankesterella species infecting frogs in Kenya

Description et ultrastructure d'especes de Lankesterella infectant la grenouille au Kenya

¹ Department of Animal Sciences, Faculty of Agriculture of the Hebrew University of Jerusalem, Rehovot 76-100, Israel.
² Department of Public Health, Pharmacology and Toxicology, University of Nairobi, POB 29053 Kabete, Nairobi, Kenya.

Received: 13 June 1996
Accepted: 19 August 1996

Abstract

Two species of Lankesterella are described from Kenyan frogs. In the first, Lankesterella ptychadeni n. sp. from the frog Ptychadena mascareniensis (Dumeril & Bibron) found in the Lake Victoria region of Kenya, oogony and sporogony take place in the gut epithelium and in the lamina propria. Oocysts yield eight sporozoites which accumulate in both the gut mucosal epithelium and in the lamina propria. In the same frog merogony stages were traced in the liver, and sporogony stages, with eight sporozoite progeny, occurred in detached endothelial cells in the blood, alongside sporozoites in the erythrocytes. These stages represent either a different generation of the same species or belong to a different species.

The second, Lankesterella dicroglossi n. sp. recovered from Dicroglossus occipitalis (Gunther), in a spring south of Lake Baringo in Kenya, walled oocysts are formed in the reticuloendothelial cells of the liver, spleen, and lungs and in the bloodvessel endothelium. Infected endothelium detaches into the blood stream. Oocysts yield over 40 sporocysts. The latter were seen accumulating in macrophage centers, as were invading circulating erythrocytes.

An ultrastructural study of L. ptychadeni oocysts and sporozoites reveales features in common with previously ultrastructurally studied Lankesterella spp., together with unique fine-structural features in the oocysts not reported to date: a large, rolled mitochondrion, an electron-dense tubulo-vesicular network, expanded Golgi-adjunct structures and endoplasmic reticulum filled with coarse granules.

Résumé

Deux espèces de Lankesterella sont décrites chez des grenouilles du Kenya. La première, Lankesterella ptychadeni n. sp., de la grenouille Ptychadena mascariensis (Dumeril & Bibron) a été trouvée dans la région du Lac Victoria ; oogonie et sporogonie ont lieu dans l'épithélium digestif et la lamina propria. Les oocystes donnent huit sporozoites qui s'accumulent à la fois dans l'épithélium digestif muqueux et la lamina propria. Chez la même grenouille, les stades mérogoniques sont retrouvés dans le foie, et les stades sporogoniques, donnant huit sporozoïtes, se produisent dans des cellules endoihéliales sanguines, à côté des sporozoites des érythrocytes. Ces stades représentent soit une génération différente de la même espèce, soit appartiennent à une espèce différente.

La seconde espèce, Lankesterella dicroglossi n. sp., a été observée chez Dicroglossus occipitale (Gunther), dans une source au sud du Lac Baringo au Kenya. Des parois d'oocystes se forment dans les cellules réticulo-endothéliales du foie, de la rate et des poumons, ainsi que dans l'endothélium vasculaire. L'endothélium infecté se détache dans le courant sanguin. Les oocystes libèrent plus de 40 sporocystes. Ces derniers s'accumulent dans le centre des macrophages, et envahissent les érythrocytes circulants.

L'étude ultrastructurale des oocystes et sporozoites de L. ptychadeni révèle des caractères communs avec les Lankestetella spp. précédemment étudiées sous cet aspect, ainsi que des caractères propres à la structure fine des oocystes non rapportés à ce jour : mitochondrie large et enroulée, réseau tubulovésiculaire dense aux électrons, appareil de Golgi étendu et réticulum endoplasmique empli de granules