Mémoire

Some aspects of the ecology of Pachypygus gibber (Copepoda), an associated organism of Ciona intestinalis (Urochordata)

Aspects de l'écologie de Pachypygus gibber (Copepoda), organisme associé à Ciona intestinalis (Urochordata)

¹ Station Méditerranéenne de l'Environnement Littoral, 1, quai de la Daurade, 34200 Sète,, France.
² Laboratoire de Parasitologie Comparée (CC 105) UMR CNRS 55550, Université Montpellier II, Pl. E. Bataillon, 34095 Montpellier Cedex 5,, France.

^* Correspondence: F. Renaud. Tel: 67-14-37-09 - Fax : 67-14-46-46. E-mail : renaud@crit.univ-montp2.fr

Received: 14 March 1996
Accepted: 11 June 1996

Abstract

The ecological parameters of the association between the Urochordata Ciona intestin alisand the copepod Pachypygus gibberare investigated. This associated organism displays an aggregated distribution on the host population, and preferential site location within host individuals. The sex ratio observed is female biased. Even though this copepod lives at the expense of its host's feeding, the mean abundance and variance to the mean abundance ratio ß increase with host size, suggesting that the accumulation of this crustacean has no significant effect on either its host survival or growth. Although this associated copepod displays ecological features of parasites, it could be considered as a non costly partner.

Résumé

Nous avons analysé certains paramètres écologiques de l'association entre Ciona intestinalis (Urochordés) et le copépode Pachypygus gibber.Cet organisme associé présente une distribution agrégée au sein de la population hôte et au sein des individus hôtes. Le sexe ratio est biaisé en faveur des femelles. Bien que ce copépode se nourrisse aux dépens des ressources alimentaires de son hôte, l'abondance et le rapport variance sur moyenne ß augmentent avec la taille de l'hôte, ce qui suggère que l'accumulation de ce crustacé n'affecte pas de façon significative la survie et/ou la croissance de son hôte. Si P. gibber présente des caractéristiques écologiques d'organismes parasites, il semble devoir être considéré comme un organisme associé, entraînant un coût restreint à son hôte.