Mémoire

Metacyclic promastigotes of Leishmania in the salivary glands of experimentally infected phlebotomine sandflies

Promastigotes métacycliques de Leishmania dans les glandes salivaires de phlébotomes infectés en laboratoire

Department of Biology, Imperial College at Silwood Park, Ascot, Berks SL5 7PY, U.K..

Received: 20 June 1995
Accepted: 20 September 1995

Abstract

Thirty one female Phlebotomus duboscqi experimentally infected with Leishmania tropica were found with metacyclic promastigotes in their salivary glands. The presence of parasites in the glands was correlated with heavy infections of metacyclic promastigotes in the stomodaeal valve and thoracic midgut of the fly and it is suggested that the parasites may have migrated through the gut wall into the glands which lie against the valve in the thorax of the fly. No evidence was found that gland invasion is an obligatory stage of the life-cycle of Leishmania, but reports of wild-caught flies with parasites in the glands, coupled with these laboratory observations, raise the possibility that regurgitation of parasites or the migration of metacyclic promastigotes into the mouthparts may not be the only mechanisms of transmission by bite.

Résumé

Des promastigotes métacycliques ont été observés dans les glandes salivaires de 3 I Phlebotomus duboscqi femelles infectées en laboratoire par Leishmania tropica. La présence de parasites dans ces glandes est corrélée à des infestations importantes de promastigotes métacycliques dans la valve stomodéale et la portion thoracique de l'intestin moyen du phlébotome, et il est suggéré que les parasites peuvent avoir migré à travers la paroi intestinale vers les glandes qui s'étendent le long de la valve thoracique du phlébotome. Aucune preuve n'a été apportée du caractère obligatoire d'une phase d'invasion des glandes dans le cycle des Leishmania ; cependant, des observations de parasites dans les glandes de phlébotomes capturés dans la nature, couplées à ces observations de laboratoire, nous font émettre l'hypothèse que la régurgitation des parasites ou la migration de promastigotes métacycliques vers les pièces buccales ne sont peut-être pas les seuls mécanismes de transmission par piqûre.