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Parasite
Volume 3, Number 1, March 1996
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Page(s) | 25 - 31 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1996031025 | |
Published online | 25 September 2014 |
Mémoire
The fate of the filaria Litomosoide sigmodontis in susceptible and naturally resistant mice
Développement de la filaire Litomosoides sigmodontis chez la souris sensible et naturellement résistante
1
Laboratoire de Biologie Parasitaire, Protistologie, Helminthologie, CNRS URA 114, Muséum National d'Histoire Naturelle, 61 rue Buffon, 75231 Paris Cedex 05, France.
2
Present address : Faculté des Sciences, Dakar, Sénégal.
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Centre for Tropical Medicine, Royal (Dick) School of Veterinary Studies, The University of Edinburgh, EH25 9RG, Scotland, U. K..
4
Service Commun Animalerie, Faculté de Pharmacie, Université Paris-Sud, F92290.
Received:
10
July
1995
Accepted:
20
September
1995
The fate of Litomosoides sigmodontis was compared in susceptible BALB/c and resistant B10D2 mice, presenting the same major histocompatibility complex (H-2d), with an attempt to dissociate the different elements of the life cycle in order, later, to dissociate the different mechanisms involved. Each female mouse was inoculated once with a small dose of infective larvae (25 L3) or a large dose (100 or 200 L3). In total, 92 BALB/c and 49 B10D2 were studied.
Necropsies were performed up to D85 following infection with 25 larvae. The early fate was similar in B10D2 and BALB/c mice; particularly the recovery rate of worms was almost identical during the first month p.i. and represented a quarter of the inoculated larvae. Resistance in B10D2 mice appeared progressively, as judged by retardation of growth and of the fourth moulting, the presence of very small sterile female worms and male worms with abnormal left spicule, and a high frequency of live filariae coated with inflammatory cells and encapsulated dead worms. The L. sigmodontis life span in B10D2 was about half that in BALB/c.
Necropsies were carried out up to D20 following infection with 100-200 L3. The recovery rate was increased in BALB/c. Growth was retarded earlier in B10D2 mice, this crowding effect already apparent at D10; this may indicate a role for metabolic factors. The pattern of the life cycle in both mouse strains confirms recent conclusions on Onchocercinae: the recovery rate is established as soon as the second day during "phase 1 of massive destruction", then it is stable during "phase 2 of insignificant mortality". During phase 1, the infective larvae are immediately destroyed in the subcutaeous tissue if they are not able to escape the inflammatory process by penetrating in local lymphatic vessels. By contrast, phase 2, which is longer than the duration of the third larval stage, indicates there is no mortality linked to the third moulting, at least following a single inoculation.
Résumé
Le développement de Litomosoides sigmodontis est comparé chez deux souches de souris de même complexe majeur d'histocompatibilité, la BALB/c sensible et la B10D2 résistante, en cherchant à dissocier les différents éléments du cycle pour pouvoir dissocier ultérieurement les différents mécanismes mis en jeu.
Chaque souris femelle est inoculée en sous-cutané avec une faible dose de larves infectantes (25 L3) ou une forte dose (100 ou 200 L3). Au total 92 BALB/c et 49 B10D2 ont été étudiées. Les autopsies ont été effectuées jusqu'à J85 après un petit inoculum. Le début du développement est semblable chez la souris B10D2 et la BALB/c; particulièrement, le pourcentage de larves qui se développent est presque identique pendant le premier mois et représente le quart du nombre inoculé (respectivement 21 et 26 %). La résistance de la B10D2 apparaît progressivement. Elle se traduit, après le stade 3, par un retard de croissance et de la mue 4, la formation de femelles très petites et stériles et de mâles ayant un spicule gauche anormal, ainsi que par une fréquence plus élevée de filaires vivantes mais entourées d'un manchon de cellules inflammatoires, et de kystes. La durée moyenne de vie de L. sigmodontis chez la B10D2 est presque deux fois plus courte que chez la BALB/c.
Les autopsies ont été faites jusqu'à J20 après un fort inoculum. Celui-ci élève le pourcentage de larves qui se développent chez la BALB/c, et rend plus précoce le retard de croissance chez la B10D2. Dans ce cas, la compétition est déjà visible dix jours après l'inoculation, ce qui suggère l'intervention de facteurs métaboliques.
Le développement de L. sigmodontis chez les deux souches de souris suit les règles énoncées récemment pour les Onchocercinae: le rendement est établi dès le deuxième jour pendant la "phase I de destruction massive des larves » : seule échappe à la destruction par la réaction inflammatoire la proportion des larves infectantes qui entrent dans les vaisseaux lymphatiques. Ensuite le rendement est stable pendant une période relativement longue, la « phase 2 de mortalité insignifiante ». Sa durée est plus grande que celle du troisième stade et montre que la mortalité n'est pas liée particulièrement à la mue 3.
Key words: filariae / mice / quantitative analysis / lymphatic biology / resistance / competition / Litomosoides
Mots clés : filaire / souris / analyse quantitative / biologie lymphatique / résistances / compétition métabolique / Litomosoides
© PRINCEPS Editions, Paris, 1996, transferred to Société Française de Parasitologie
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