Mise au point

Entamoeba histolytica and Giardia lamblia infections: current diagnostic strategies

Infections à Entamoeba histolytica et Giardia lamblia : stratégies diagnostiques actuelles

Hospital for Tropical Diseases, St Paneras Way, London NW1 OPE, UK..Based on a paper given at a Satellite Symposium - 'Single-Dose Treatment and Efficacy of Secnidazole in Protozoal Infections' - organised by Rhône-Poulenc Rorer at the 8th International Congress of Parasitology. Izmir. Turkey, 10-14 October 1994.

Abstract

Entamoeba histolytica and Giardia lamblia constitute, in a world context, the two commonest intestinal protozoan parasites to affect man. Therefore accurate diagnosis is of paramount importance if resultant infections are to be adequately managed. Demonstration of the cyst or trophozoite stage in a faecal sample(s) (several newer techniques are available) remains the lynch-pin of diagnostic strategies; however, excretion of cysts, especially, is intermittent and evidence of infection is not always manifest in a single examination. A limited range of other techniques is also available for a 'parasitological diagnosis'. Within the last decade, serological techniques (largely dependent on invasive properties of the organism) have attained levels of diagnostic competence. Therefore, a very high index of suspicion now ensues from indirect evidence of infection.

Résumé

E. histolytica et G. lamblia constituent, à l'échelle mondiale, les deux protozoaires affectant le plus souvent l'homme. Un diagnostic précis est de ce fait primordial si l'on veut contrôler de manière adéquate les infections qui en résultent. La mise en évidence de kystes ou de trophozoïtes dans un échantillon de fèces (plusieurs techniques récentes sont disponibles) reste la clé du diagnostic; cependant, l'excrétion des kystes, tout particulièrement, est intermittente et l'infection n'est pas toujours manifeste lors d'un seul examen. Un certain nombre d'autres techniques sont disponibles pour un « diagnostic parasitologique ». Au cours de la dernière décennie, les techniques sérologiques (largement dépendantes des propriétés invasives du micro-organisme) ont atteint un niveau de compétence diagnostique. Désormais, la probabilité de l'infection est très élevée après une mise en évidence indirecte.