Mémoire

Ultrastructural study of Eimeria gastrosauris a coccidium from the stomach epithelium of Australian Geckoes

Étude ultrastructurale d’Eimeria gastrosauris, coccidie de l’épithélium stomacal de Geckos australiens

Department of Animal Sciences, Faculty of Agriculture of the Hebrew University of Jerusalem, Rehovot 76-100, Israel.

Accepted: 17 November 1992

Abstract

The fine structures of trophozoites, merozoite formations, micro and macrogamonts and young occysts of Eimeria gastrosauris are described. This parasite undergoes endogenous development in the gastric mucosa epithelium of the Australian geckoes Heteronotis binoei and Oedura monilis. The wall of the parasitophorous vacuole is densely lined with intravacuolar folds on the inside ; outside, microfibrils often accumulate into a distinct layer in the host cytoplasm surrounding the vacuole. Microgamonts, as well as macrogamonts, are deeply invaginated. Type 1 wall-forming bodies in the macrogamonts vary in texture, being either lamellar or granular. Type 2 wall-forming bodies are comprised of two layers of different-density matrices. Only early stages of wall formation were available for study.

Résumé

Description de la structure fine des trophozoites, de la formation des mérozoïtes, des micro et macrogamétocytes et des jeunes oocystes d’Eimeria gastrosauris. Son développement tissulaire s’effectue dans l’épithélium de la muqueuse gastrique des Geckos australiens Heteronotia binoei et Oedura monilis. La face interne de l’enveloppe de la vacuole parasitophore présente de très nombreux replis intravacuolaires. A l’extérieur, des microfibrilles s’accumulent fréquemment, formant, dans le cytoplasme de la cellule hôte, une couche individualisée autour de la vacuole parasitophore. Microgamontes et macrogamontes présentent de profondes invaginations. Les wall forming bodies de type 1 sont tantôt lamélaires, tantôt granuleux chez le microgamonte. Ceux de type 2 sont formés de deux couches de densité différente. La formation de l’enveloppe n’a pu être étudiée que chez les jeunes stades. Les auteurs suggèrent que les replis intravacuolaires, particulièrement développés chez cette espèce, jouent un rôle dans la nutrition et pourraient représenter une adaptation à sa localisation particulière dans l’estomac.