Mémoire

Nonspecific immunomodulation influences the course and location of Cryptosporidium parvum infection in neonatal BALB/c mice

Influence d’une immunomodulation non spécifique sur le cours de l’infection et la localisation de Cryptosporidium parvum chez les souriceaux nouveau-nés BALB/c

Institute of Parasitology, Academy of Sciences of Czech Republic, Branišovská 31, 370 05 České Budějovice, Gzech Republic.

Accepted: 3 November 1992

Abstract

The influence of nonspecific immunomodulation with Thymomodulin (a calf thymic extract with immunomodulatory activity) and hydrocortisone on the course and location of Cryptosporidium parvum infection in neonatal BALB/c mice (infected with 10⁶ or 10⁵ oocysts on day 7 of life) was studied using scanning electron microscopy of the inner surface of different parts of intestine. Daily peroral treatment of suckling mice with 20 mg/kg/day of Thymomodulin for 5 days before inoculation resulted in an earlier peak and earlier termination of cryptosporidial infection when compared with control infected mice. On the other hand, peroral administration of 25 mg/kg of hydrocortisone every second day led to the persistence of cryptosporidial infection in the ileum of immunosuppressed mice until the end of observation (day 15 post infection), whereas only transient infection was observed in the intestine of control infected mice. The location of infection was also altered in hydrocortisone — treated mice — the severe infection was observed in more proximal parts of the intestine (anterior and middle jejunum), whereas no Cryptosporidia were found in these parts of the intestine in nontreated infected mice.

Résumé

Une immunomodulation non spécifique par la Thymomoduline (extrait de thymus de veau à activité immunomodulatrice) et l’hydro-cortisone est réalisée chez des souriceaux nouveau-nés BALBN/c, afin d’étudier le cours de l’infection et la localisation de Cryptosporidium parvum. (Les souris âgées de 7 jours sont infectées avec 10⁵ ou 10⁶ oocystes). L’étude est fondée sur l’examen au MEB de la surface interne des différentes parties de l’intestin. Une dose de 20 mg/kg par voie orale chaque jour, pendant les 5 jours qui précèdent l’inoculation des souriceaux, détermine un pic d’infection plus précoce et une guérison plus rapide que chez les témoins. Par ailleurs l’administration perorale, un jour sur deux, de 25 mg/kg d’hydrocortisone entraîne la persistance de l’infection dans l’iléon des souriceaux immunodéprimés jusqu’à la fin de l’observation (15^e jour de l’infection), alors que l’infection est transitoire chez les témoins. La localisation de l’infection est également modifiée chez les souris traitées à l’hydrocortisone : l’infection sévère est plus proximale (jéjunum antérieur et moyen), alors que ces localisations n’existent pas chez les témoins.