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Ann. Parasitol. Hum. Comp.
Volume 65, 1990
VIIe Congrès International de Parasitologie – ICOPA VII (Paris; 20-24 août 1990)
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Page(s) | 53 - 57 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1990651053 | |
Published online | 15 August 2016 |
Mémoire
Studies on human schistosomiasis: chemotherapy, immunity and morbidity
Schistosomiase humaine : chimiothérapie, immunité et morbidité
Molteno Laboratory of Parasitology, Department of Pathology, University of Cambridge, Tennis Court Road, Cambridge CB2 1QP, England.
At present, chemotherapy is the mainstay of schistosomiasis control programmes, but the most appropriate method of drug delivery frequently remains uncertain. In a six-year study in Machakos District, Kenya, designed to compare different drug delivery protocols, we have found that treatment only of infected primary school children is an effective, inexpensive and logistically practicable method of achieving a long-term reduction in intensity of infection in an area of high transmission but low morbidity. However, it is argued that even this simple approach to drug delivery is still not ideal—especially in areas of high morbidity in which intensity of infection may not be the only determinant of severe disease—and that a long-term approach to alternative control measures, especially vaccination, is desirable. Extensive studies have shown that a range of experimental hosts can be substantially protected against a challenge infection by immunisation not only with live attenuated larvae but also with individual recombinant antigens. The demonstration that an age-dependent acquired resistance to reinfection after chemotherapy also occurs in man offers encouragement that immunisation should theoretically be feasible: and attempts have been made to relate an observed resistance to reinfection in older individuals to various immune responses both to whole parasite antigens and to individual recombinant peptides. However, many questions remain unanswered, especially in the context of understanding what factors, other than intensity of infection, contribute to the development of severe morbidity in particular geographical foci, and some possibilities are discussed.
Résumé
La chimiothérapie est pour l’instant la méthode de base utilisée par les programmes de lutte contre la bilharziose, mais la façon la plus appropriée pour la distribution des médicaments reste débattue. Une étude de six années effectuée dans le district du Machakos, au Kenya, a eu pour objectif de comparer différents protocoles de chimiothérapie. Au terme de cette étude, nous avons conclu que le traitement seulement des enfants infectés de 5 à 10 ans est efficace, peu coûteux, et facile à mettre en œuvre, pour aboutir à une diminution de l’intensité de l’infection dans des zones de haute transmission mais de faible morbidité. Cependant, on pourrait argumenter que cette approche simple n’est pas idéale spécialement dans les zones de forte morbidité où l’intensité de l’infection n’est peut-être pas le seul paramètre conduisant à une forme sévère de la maladie et qu’une méthode alternative de contrôle à long terme, spécialement la vaccination, est souhaitable. De nombreux travaux ont montré que différents animaux de laboratoire pouvaient être protégés contre l’infection par l’immunisation, non seulement avec des parasites vivants atténués mais aussi par des antigènes recombinants même pris isolément. La démonstration que la résistance acquise à la réinfection après chimiothérapie, qui est âge dependante, existe aussi chez l’homme, laisse sérieusement envisager que la vaccination est théoriquement possible. Dans cette perspective, nous avons tenté de corréler la résistance observée à la réinfection chez des individus plus âgés à des paramètres immunologiques variés, à la fois contre des antigènes totaux ou recombinants. Cependant, de nombreuses questions restent encore posées, en particulier celle de comprendre quels sont, en dehors de l’intensité de l’infection, les autres paramètres qui conduisent au développement d’une morbidité sévère dans des zones géographiques précises. Quelques hypothèses sont discutées.
Key words: S. mansoni / Chemotherapy / Immunology / Epidemiology / Vaccine
Mots clés : S. mansoni / Chimiothérapie / Immunologie / Épidémiologie / Vaccin
© Masson, Paris 1990, transferred to Société Française de Parasitologie
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