Mémoire

Rat adrenal gland in experimental american trypanosomiasis : immunocytochemical study of tissue parasitism¹

La glande surrénale chez le rat au cours de la trypanosomiase américaine expérimentale : étude immunocytochimique du parasitisme tissulaire

¹ Departamento de Morfologia, Instituto de Ciências Biológicas, Universidade Federal de Minas Gerais, 31270 Belo Horizonte, Brasil.
² Centro de Pesquisas René Rachou, Fiocruz, Belo Horizonte, MG, Brasil.
³ Departamento de Anatomia Patológica e Medicina Legal, Faculdade de Medicina, Universidade Federal de Minas Gerais, Belo Horizonte, Brasil.

Accepted: 13 June 1990

Abstract

The rat adrenal gland is poorly parasitized during the experimental infection with Y strain of Trypanosoma cruzi. In both cortical and medullary regions, the parasitism peaked at day 10 and was characterized by the predominance of single amastigotes over nests containing 2 or more parasites. After day 10 of infection, the tissue parasitism dropped rapidly to become practically null at day 32 of infection. In cortical tissue, the amastigotes occurred mainly inside the endocrine cells. In the medulla, they found mainly in glial cells and non-identified stromal cells. In both cortex and medulla, inflammatory processes were found till day 20 of infection. Our data do not support the hypothesis that a corticoid rich environment would favor T. cruzi parasitism in adrenal medulla.

Résumé

La glande surrénale est peu parasitée au cours de l’infection expérimentale avec la souche Y de Trypanosoma cruzi. Dans le cortex comme dans la médullaire, le parasitisme atteint son maximum le 10^e jour d’infection et est caractérisé par une prédominance d’amastigotes isolés sur les sites contenant deux ou plusieurs parasites. Après le 10^e jour, le nombre de parasites dans la glande tombe rapidement et devient pratiquement nul après 32 jours d’infection. Dans le cortex, les parasites sont localisés principalement dans les cellules endocrines. Dans la médullaire, ils ont été trouvés principalement dans les cellules névrogliques et dans des cellules non identifiées du stroma. Des processus inflammatoires ont été observés jusqu’au 20^e jour d’infection. Nos résultats ne favorisent pas l’hypothèse d’une augmentation du parasitisme par un environnement riche en corticoïdes.