Mémoire

Development of Borrelia burgdorferi in Ixodes ricinus females during blood feeding

Développement de Borrelia burgdorferi dans la femelle d'Ixodes ricinus durant le repas sanguin

Institute of Zoology, University of Neuchâtel, Chantemerle 22, 2000 Neuchâtel. Please address requests for reprints to Dr. L. Gern at her present address: Institute of Zoology, Chantemerle 22, CH-2000 Neuchâtel, Switzerland.

Accepted: 9 April 1990

Abstract

The development and modes of transmission of Borrelia burgdorferi during blood feeding of Ixodes ricinus were evaluated. Our results show that during the slow engorgement phase, the Lyme disease spirochete, B. burgdorferi ingested two hours before a blood meal or transmitted transstadially from the nymphs, multiplies in the midgut lumen of I. ricinus females. The deeper parts of the midgut diverticula appeared to be the preferred sites for this spirochete. In some gut-infected ticks, a few spirochetes can penetrate the midgut wall and induce a systemic infection, while the overwhelming majority of spirochetes persist in the midgut. Presence of B. burgdorferi in hemocoel, and in both acini and ducts of the salivary glands, leads us to suppose a salivary transmission of this spirochete by I. ricinus females.

Résumé

Nous avons étudié le développement de B. burgdorferi dans la femelle de la tique I. ricinus durant le repas sanguin. Les modes de transmission possibles ont été évalués. Nos résultats ont montré que le spirochète se multiplie dans l’intestin des femelles durant la phase lente du repas sanguin, soit pendant les premiers jours alors que la prise de sang est minime. Ce phénomène s’observe aussi bien chez les tiques infectées artificiellement 2 heures avant le repas sanguin que chez les tiques ayant acquis l’infection après une transmission transstadiale de la nymphe à l’adulte. Les parties profondes des diverticules de l’intestin semble être des localisations de choix pour les borrélies. Chez quelques tiques, de rares spirochètes peuvent traverser la paroi intestinale et provoquer une infection systémique alors que la majorité d’entre eux persistent dans l’intestin. La présence de B. burgdorferi dans l’hémocoele, ainsi que dans les acini et les conduits des glandes salivaires, laisse supposer que cette borrélie peut être transmise à l’hôte vertébré via la salive des femelles d'I. ricinus.