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Ann. Parasitol. Hum. Comp.
Volume 64, Number 6, 1989
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Page(s) | 443 - 455 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1989646443 | |
Published online | 19 August 2016 |
Mémoire
Modélisation de l’infestation de Biomphalaria Glabrata par Schistosoma mansoni, agent de la schistosomose intestinale en Guadeloupe (Antilles Françaises)
A model on infestation of Biomphalaria glabrata by Schistosoma mansoni, the agent of intestinal schistosomiasis in Guadeloupe (French West Indies)
1
Unité d’épidémiologie des cancers de l’INSERM (U287). Institut Gustave-Roussy, Ville-juif, France.
2
Centre de Biologie et d’Écologie Tropicale et Méditerranéenne, École Pratique des Hautes Études. Laboratoire de Biologie Marine et de Malacologie. Université de Perpignan, Perpignan France, France.
3
Laboratoire d’Écologie. École Normale Supérieure, Paris, France.
4
Laboratoire de Biostatistique et U263 de l’INSERM, Université Paris 7, Paris., France.
Accepté : 29 Mai 1989
Cet article présente une estimation de la capacité de recherche des miracidia de Schistosoma mansoni, effectuée à partir d’un important ensemble de données recueillies sur le terrain en Guadeloupe (Antilles Françaises) et d’un modèle grossier de la dynamique des populations et de l’infestation de Biomphalaria glabrata. Les données de terrain provenaient d’un petit canal d’irrigation secondaire, et avaient déjà été publiées. Les sorties du modèle mathématique ont été ajustées sur ces données de terrains à l’aide des techniques de simulation numérique. On a testé deux hypothèses extrêmes pour le turn-over des populations de Mollusques, et quatre pour le comportement infectieux des miracidia. L’intervalle de valeurs obtenues pour le paramètre mesurant l’activité de recherche des miracidia correspondait à des valeurs très faibles. Nous concluons que, contrairement à ce qui avait été suggéré par d’autres auteurs, l’activité de recherche des miracidia ne semble pas être un important facteur de stabilisation du cycle bilharzien, du moins en eau légèrement courante.
Abstract
Searching capacity of Schistosoma mansoni miracidia in slowly current water was estimated using a big field data set providing from Guadeloupe (French West Indies), and a roughly model of Biomphalaria glabrata population dynamics and infection. Field data been collected in a small secondary irrigation canal, and previously published. Out-put of the mathematical model was fitted on field data using discret simulation procedures. Two extremists hypothesis were considered about of the turn-over of Molluscan population, and four ones were considered about of infectious comportment of miracidia. The range of possible value obtained for the searching capacity of miracidia lead us to think that searching capacity of micarcida included very small values. Hence, in slowly running water, the searching capacity of miracida did not seem to be an important factor for the stability of Schistosomiasis cycle, as it had been suggested by others authors.
Mots clés : Modèle / Biomphalaria glabrata / Schistosoma mansoni / Miracidium / Transmission
Key words: Model / Biomphalaria glabrata / Schitosoma mansoni / Miracidium / Transmission
© Masson, Paris 1989, transferred to Société Française de Parasitologie
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