Mémoire

On first-stage larval resistance under controlled conditions of three species of nematodes of the family Protostrongylidae Leiper, 1926

Sur la résistance des larves du premier stade de trois espèces de Nématodes de la famille des Protostrongylidae Leiper, 1926 en conditions contrôlées

¹ Dept° Patología infecciosa y parasitaria, Fac. Veterinaria, Madrid, España.
² Dept° Patología infecciosa y parasitaria, Fac. Veterinaria, León, España.

Accepted: 16 August 1985

Abstract

A study was made on the survival of the first larval-stage of three species of the Family Protostrongylidae (Cystocaulus ocreatus, Muellerius capillaris and Neostrongylus linearis). At every temperature (5, 12, 20, 26 and 36° C) and humidity (100, 70 and 30 %) combinations, the species which needed the least time to reach the pre-established (50, 75 and 95 %) mortality rates was Neostrongylus linearis. In all cases Muellerius capillaris was the species needing the longest time to reach the same mortality percentages (rates). The direct relationship between the survival capacity of each species and their relative abundance in the grazing zone of the sheep used as a source of larvae studied is also discussed. The comparison of our results with those of other authors is made on the basis of an adaptive relationship between the species of parasites studied and their definitive hosts.

Résumé

La survie des premiers stades larvaires de trois espèces de Nématodes de la famille des Protostrongylidae (Cystocaulus ocreatus. Muellerius capillaris et Neostrongylus linearis) a été étudiée quels que soient la température (5, 12, 20, 26, et 36° C), et le taux d’hygrométrie (30, 70, 100 %) utilisés, c’est l’espèce N. linearis qui atteint le plus rapidement les pourcentages de mortalité pré-établis, et l’espèce M. capillaris qui les atteint le plus lentement.

La relation trouvée entre la capacité de survie de chaque espèce et son abondance relative dans la zone de paturage utilisée par les ovins, est discutée. L’existence possible d’une adaptation entre les espèces de parasites étudiés et leurs hôtes définitifs est discutée en comparant nos résultats et ceux d’autres auteurs.