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Ann. Parasitol. Hum. Comp.
Volume 56, Number 3, 1981
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Page(s) | 317 - 327 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1981563317 | |
Published online | 26 September 2017 |
Mémoire
Évolution du parasitisme et de la corticostéronémie lors d’infestations répétées des rats par Strongyloides ratti
Parasitism and corticosteronemy in rats during repeated infestations with Strongyloides ratti
1 Laboratoire de Zoologie et Biologie animale, U.E.R. Pharmacie,Université Bordeaux II, Place de la Victoire, F 33076 Bordeaux, France
La mise au contact répétée des rats avec des larves de Strongyloides ratti, une fois par semaine ou tous les deux jours pendant des périodes pouvant atteindre vingt-quatre jours, détermine des possibilités de surinfestation d’autant moindre que les larves sont plus nombreuses : la surinfestation est limitée au 2e jour (10 000 larves), au 4e jour (5 000 larves) et au 9e jour (1 000 larves) ; par contre, elle est continue pendant toute la durée de l’expérience (46 jours) s’il s’agit de contaminations très faibles (10 larves).
Malgré qu’il ne subisse pas de surinfestation, l’organisme continue à réagir, à chaque nouveau contact larvaire, par une hypercorticostéronémie. L’immunité devient donc très tôt suffisante pour s’opposer à l’installation de nouvelles générations d’adultes, mais reste longtemps inefficace pour empêcher les larves de commencer leur migration tissulaire et de déclencher une agression. Progressivement et lentement, cette réaction corticosurrénale s’atténue ; elle finit par ne plus se produire au bout de 3 semaines lors d’une contamination hebdomadaire par 10 000 larves ou de 2 semaines lors de contaminations quotidiennes par 10 000 ou 5 000 larves.
En aucun cas, l’hypercorticostéronémie réactionnelle qui suit une infestation ne s’intensifie pas lorsque les tentatives de contamination se répètent, quels que soient leur fréquence, leur nombre et leur intensité.
Abstract
The greater the number of larvae, the lower the possibilities of superinfestation when rats are repeated exposed to contact with Strongyloides ratti larvae, once a week or every two days for periods of up to twenty-four days : super-infestations occurs only on the 2nd day (10,000 larvae), the 4th day (5,000 larvae) and the 9th day (1,000 larvae). However, superinfestation continues throughout the entire duration of the experiment (46 days) when contamination is very low (10 larvae).
Although there is now superinfestations, each new contact with larvae produces a hypercorticosteronemia reaction. Thus, the immunity acquired, although it is rapidly capable of preventing the larvae from reaching adulthood, does not prevent the larvae from beginning their migration and triggering the reaction.
Progressively and slowly, this cortico-adrenal reaction decreases. It no longer takes place after 3 weeks of weekly infection by 10,000 larvae of after 2 weeks of bi-daily infection by 10,000 or 5,000 larvae.
The reactional hypercorticosteronemia which follows an infestation does not intensify after repeated infections, whatever their frequency or intensity.
© Masson, Paris 1981, transferred to Société Française de Parasitologie
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