Mémoire

The effect of immunosuppressive therapy on the course of development of Dictyocaulus viviparus in guinea-pigs

Effet d’un traitement immunosuppressif sur l’évolution d’une infestation de Dictyocaulus viviparus chez le Cobaye.

Department of Veterinary Medicine, Institute of Tropical Medicine, Nationalestraat 155, B-2000 Antwerpen, Belgium, France.

Accepté : 16 Février 1979

Résumé

Three chemical immunosuppressive agents, viz. dexamethasone, methotrexate and cyclophosphamide, were administered to guinea-pigs two days prior to their infection with Dictyocaulus viviparus infective larvae and onward. The cell mediated immunity of these guineapigs was subdued under the influence of these immunosuppressive agents as evidenced by macrophage migration inhibition test but this could not prevent or postpone the rejection of majority of the worm population of guinea-pigs on day 15 post-infection. Methotrexate exerted, besides its cell mediated immunosuppressive action on the host, some inhibitory influence on the general biotic potentialities of the developing worms so that, on day eight post-infection, a reduced number of stunted worms was recovered.

Abstract

Trois immunosuppresseurs chimiques, dexaméthazone, méthotrexate et cyclophosphamide, ont été administrés aux cobayes à partir de deux jours avant l’infestation avec des larves infestantes de Dictyocaulus viviparus. En appliquant le test d’inhibition de la migration des macrophages, il a été démontré que sous l’influence des immunosuppresseurs l’immunité cellulaire était réduite. Ce traitement n’a pas empéché ou retardé l'expulsion de la majorité des vers des cobayes 15 jours après administration des larves. En plus de son action immunosuppressive sur l’hôte, le méthotrexate avait une influence inhibitrice sur la biologie des vers, à telle enseigne que 8 jours après l’infestation on ne trouve qu’un petit nombre de vers freinés dans leur développement.