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Ann. Parasitol. Hum. Comp.
Volume 52, Number 4, 1977
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Page(s) | 421 - 433 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1977524421 | |
Published online | 21 September 2017 |
Mémoire
Recherches sur les facteurs responsables des densités de cercaires de Schistosoma mansoni en Guadeloupe
Researches on factors responsible for cercarial concentration of S. mansoni in Guadeloupe
1 Département de Biologie animale, Centre Universitaire, avenue de Villeneuve, F 66025 Perpignan Cedex, France.
2 Laboratoire de Biologie Marine et Malacologie, Ecole Pratique des Hautes Etudes, 55, rue de Buffon, F 75005 Paris, France.
Les recherches effectuées en Guadeloupe dans les sites de transmission de Schistosoma mansoni montrent que l’évolution circadienne des densités de cercaires (rythme de présence) diffère sensiblement suivant les biotopes :
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dans les milieux à courant fort ou moyen (supérieur à 0,10 m/s), le rythme de présence se superpose au rythme d’émission de sorte que le risque de contamination est maximum entre 11 h et 12 h ;
- —
dans les milieux à courant faible (de l’ordre de 0,01 m/s), l’acrophase du rythme de présence est nettement retardée par rapport à celle du rythme d’émission de sorte que le risque de contamination maximum peut se situer entre 14 h et 17 h par suite de l’accumulation sur place des cercaires.
En valeur absolue, la densité cercarienne dans les courants résulte de deux processus antagonistes : production des cercaires dépendant de l’effectif de Biomphalaria glabrata parasités et dilution des cercaires dépendant du débit de l’eau. Il en résulte que le long d’un même canal, la densité cercarienne présente d’importantes variations selon que l’emporte le processus d’accroissement ou le processus de réduction.
Ces résultats démontrent que le risque de contamination de l’homme ne saurait en aucun cas être déduit directement de la démographie des vecteurs.
Abstract
Research carried out in Guadeloupe on the sites of transmission of Schistosoma mansoni shows that the circadian evolution of the cercarial concentration (rhythm of presence) differs slightly according to the biotope :
- —
in a running water habitat (greater than 0,10 m/s) the rhythm of presence is superimposed on the rhythm of emergence, which leads to a risk of contamination reaching a maximum between 11 a.m. and noon ;
- —
in a slow running water habitat (around 0,01 m/s), the acrophase of the rhythm of presence is clearly retarded in comparison with that of the rhythm of emergence. In this case, the risk of contamination is greatest between 2 p.m. and 5 p.m. because of the accumulation of cercariae.
The absolute value of the cercarial concentration in running water results from two antagonistic processes : production of cercariae depending on the amount of Biomphalaria glabrata infected and dilution of cercariae depending on the flow rate of water. Thus along one channel the cercarial concentration shows great variation depending upon which of the above processes predominates.
These results demonstrate that the risk of human contamination can never be directly deduced from the demography of vectors.
© Masson, Paris 1977, transferred to Société Française de Parasitologie
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