Mémoire

Recherches sur le cycle biologique de Pseudoleucochloridium soricis (Soltys, 1952) dans les Pyrénées

Findings on the life cycle of Pseudoleucochloridium soricis (Soltys, 1952) in the Pyrenees

Département de Biologie animale, Centre Universitaire, avenue de Villeneuve, F 66025 Perpignan Cedex, France.

Résumé

Pseudoleucochloridium soricis évolue au stade sporocyste dans la glande digestive du Pulmoné terrestre Cepaea hortensis. La cercaire, du type microcerque, est émise dans le milieu extérieur et pénètre activement chez un deuxième Pulmoné terrestre où elle se développe en métacercaire libre dans la cavité péricardique.

Au plan de l’écologie, le cycle de P. soricis offre dans les Pyrénées deux caractères qui retiennent plus particulièrement l’attention :

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  la transmission du parasite au deuxième hôte, bien que possible expérimentalement avec le même succès chez deux espèces d’Hélicidés (C. hortensis et Euomphalia strigella), se réalise en fait dans la nature préférentiellement chez E. strigella. Le comportement trophique différent des deux Mollusques est interprété comme le facteur responsable de cette sélection ;

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  la contamination des musaraignes apparaît extrêmement faible (pourcentages jamais supérieur à 1 %) dans toutes les stations, caractère qui contraste avec les valeurs toujours très fortes du niveau d’infestation du deuxième hôte (en moyenne 50 %). Cette particularité épidémiologique plaide en faveur de l’évolution probable de P. soricis chez un hôte définitif (Oiseau vraisemblablement) non encore découvert à ce jour.

Abstract

Pseudoleucochloridium soricis develops to the sporocyst stage in the digestive gland of the terrestrial Pulmonate Cepaea hortensis. The cercaria, microcercous in type, is liberated and actively penetrates a second terrestrial pulmonate where development to the free metacercarial stage takes place in the pericardial cavity.

Ecologically, the cycle of P. soricis in the Pyrenees, exhibites two characteristics which require particular attention:

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  the transmission of the parasite to the second host, which, although experimentally possible, and with equal success, in two species of Helicide (C. hortensis and Euomphalia strigella) occurs in the wild preferentially in E. strigella. The differing trophic behaviour of the two molluscs is thought to be the factor responsible for this selection;

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  the level of infection in shrews appears to be extremely low (never more than 1 %) in all sampling areas, a character which contraste with the persistantly high level of infection in the second host (at least 50 %). This epidemiological character points to the probable evolution of P. soricis in a definitive host (almost certainly a Bird) which has not yet been discovered.