Mémoire

Effect of Ovine Hydatid Cyst Fluid on the Cardiovascular and Respiratory Systems in Sheep ⁽¹⁾

Effet du fluide hydatique ovin sur les systèmes cardio-vasculaire et respiratoire des moutons

Departments of Physiology and Surgery, School of Medicine, Pahlavi University, Shiraz, Iran.

Abstract

Rupture of the hydatid cyst in man brings about mild to severe toxic reactions including death. The present study was undertaken to investigate some of the responses resulting from administration of the ovine hydatid fluid to the sheep, which, like man, is an intermediate host of the Echinococcus granulosus.

In 50 sodium pentobarbital-anesthetized sheep, the arterial blood pressure (A.B.P.), central venous pressure (C.V.P.), respiration and electrocardiogram were recorded.

Intravenous administration of 5-10 ml hydatid fluid brought about moderate to severe fall in A.B.P. and rapid respiration with or without transient apnea or permanent respiratory cessation in 80 percent of the animals. Fifty percent of the sheep died of circulatory and respiratory failure after the first injection of the hydatid fluid. Boiled hydatid fluid did not lose its potency to evoke the above responses.

Pretreatment of the animals with atropine sulfate, 0,5 mg/kg subcutaneously, did not block the reactions.

Administration of the antihistamine chlorpheniramine, 4 mg/kg intravenously, caused partial prevention of the reactions in 6 out of 10 responsive sheep.

The cardiovascular and respiratory responses to ovine hydatid fluid may be due to antigen-antibody reactions or some toxic component of the fluid.

Résumé

La rupture du kyste hydatique chez l’homme provoque une réaction toxique d’une intensité modérée à très sévère, parfois même mortelle. La présente étude a pour but d’établir la réaction des ovins à l’administration intraveineuse de fluide hydatique provenant d’animaux de même espèce et comme l’homme, hôtes intermédiaires d’Echinococcus granulosos.

Chez les moutons anesthésiés avec 50 mg de pentobarbital sodique, la tension artérielle, la pression véneuse centrale, la respiration et l’électrocardiogramme ont été enregistrés.

L’administration intraveineuse de 5-10 cc fluide hydatique a entraîné un effondrement de la tension artérielle et l’accélération du rythme respiratoire, avec ou sans apnée temporaire, ou un arrêt complet respiratoire dans 80 % des cas. Après la première injection de la substance mentionnée, 50 % des animaux sont morts à la suite d’une défaillance cardiaque ou respiratoire. L’ébullition du liquide hydatique a entraîné la perte de son efficacité.

Un pré-traitement des animaux avec injection sous-cutanée de 0,5 mg/kg de sulfate d’atropine n’a pas non plus bloqué les réactions déjà décrites.

Une prévention partielle des troubles observés a été reconnue chez 6 d’entre les 10 animaux injectés par voie intraveineuse d’un produit antihistaminique (chlorphéniramine, 4 mg/kg).

Des réponses respiratoires autant que la défaillance cardiaque peuvent être en relation avec l’effet des composants toxiques. De même l’action antigène-anticorps des produits ci-dessus mentionnés, peut également être incriminée.