Issue |
Ann. Parasitol. Hum. Comp.
Volume 48, Number 1, 1973
|
|
---|---|---|
Page(s) | 23 - 32 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/parasite/1973481023 | |
Published online | 11 October 2017 |
Mémoire
Apport de la technique de fluorescence indirecte au diagnostic immunologique de la cysticercose humaine
Institut de Médecine tropicale, 15, rue de l’Ecole de Médecine, F 75006 Paris, France.
La technique d’immunofluorescence indirecte au cours de la cysticercose a été étudiée à l’aide de quatre antigènes différents : scolex, cysticerques, anneaux de T. saginata et T. solium. La sensibilité de la méthode est bonne, les taux varient dans les cas positifs du 1/40e au 1/640e. Les sérums positifs correspondent aux cysticercoses récentes, s’accompagnant de signes neurologiques notamment, et aux formes calcifiées généralisées encore évolutives. La sensibilité de l’immunofluorescence est supérieure à celle de l’immunoélectrophorèse.
La spécificité de la méthode semble bonne, si l’on ne retient comme positifs que les sérums donnant une fluorescence au moins égale au 1/40e. Il n’y a pas de faux positifs, parmi les sérums témoins, si on emploie comme antigène une coupe d’anneau de T. saginata ou T. solium. Les quelques faux positifs ont tous été observés sur coupes de scolex d’E. granulosus, dont l’emploi pris isolément est donc déconseillé.
Les réactions croisées ne permettent pas, quel que soit l’antigène utilisé, de distinguer sérologiquement une cysticercose, un kyste hydatique, une échinococcose alvéolaire ou une cénurose.
La technique de l’immunofluorescence indirecte est donc valable pour rattacher au groupe des Cestodes des nodules sous-cutanés ou musculaires, des tumeurs du système nerveux, mais un diagnostic plus précis nécessite la confrontation des données épidémiologiques, cliniques et histologiques.
Abstract
Human cyticercosis studied by the indirect fluorescent technique. — The authors have studied sera from 35 human cysticercosis cases, with the indirect fluorescent technique, using E. granulosus, C. cellulosae, T. saginata and T. solium as antigens.
The sensibility of this method seems good, the titers of the sera varying in the positive cases from 1/40 to 1/640. The 13 positive cases correspond to recent infestations, particularly when neurologic symptoms are noted ; some disseminated calcified cysticercosis give sometimes high titers. Compared with the Immunoelectrophoresis, the indirect IF test is more sensitive.
The specificity is quite good when T. solium and T. saginata are employed as antigens, if the minimum positive titer is 1/40 in the controlled sera. The specificity is not so good on slices of E. granulosus with the antihuman polyvalent gammaglobulin fluorescent rabbit serum. Anyway, if it is always possible to recognize sera from parasitoses with the 4 antigens employed, the cross reactions are very important between the Cestode group, and the IF test cannot separate cœnurosis, echinococcosis and cysticercosis. A more precise diagnosis needs then clinical, epidemiological and histological data.
© Masson, Paris 1973, transferred to Société Française de Parasitologie
Current usage metrics show cumulative count of Article Views (full-text article views including HTML views, PDF and ePub downloads, according to the available data) and Abstracts Views on Vision4Press platform.
Data correspond to usage on the plateform after 2015. The current usage metrics is available 48-96 hours after online publication and is updated daily on week days.
Initial download of the metrics may take a while.