Mémoire

Etude de l’endoparasitisme expérimental de Trichomonas vaginalis chez la Souris

I. Conditions d’installation et obtention de lésions viscérales avec diverses souches du Flagellé

Laboratoire de Parasitologie de la Faculté de Pharmacie de Paris, 4, avenue de l’Observatoire, F 75 - Paris-6 e, France.

Résumé

Les auteurs étudient les différents facteurs expérimentaux qui président à l’infestation générale de la Souris par Trichomonas vaginalis.

Ils ont obtenu cette infestation en préparant au préalable les animaux par des cellules hétérologues : hématies de Poulet, adulte ou embryon, hématies humaines, trophozoites de Trichomonas vaginalis (souche homologue). Cette préparation doit faire intervenir un mécanisme de nature immunitaire comme peuvent le laisser penser les infestations possibles après traitement par l’azathioprine.

Chez la Souris ainsi infestée, Trichomonas vaginalis est capable de développer un pouvoir pathogène que le Flagellé conserve au cours de nombreuses générations obtenues par culture in vitro.

On constate des variations de ce pouvoir pathogène en fonction de la souche utilisée.

Abstract

The A.A. study the different experimental factors influencing mice general infestation by Trichomonas vaginalis.

The animals infested are first prepared by an injection of heterologous cells : human or chicken (adult and embryo), red globules, or of an homologous strain of T. vaginalis trophozoites.

Such a process starts an immunitary mechanism similar to that suspected on infestations appearing after treatment with azathioprine.

In so infested mice, T. vaginalis may develop a pathogenic power preserved by the Flagellate through several generations obtained by in vitro cultures.

Some variations in this pathogenic power are sometimes observed, depending on the strain used for the infestation.