Mémoire

Schistosoma mansoni: kinetics of glomerulonephritis in Mongolian gerbils and its correlation with intensity and duration of infection

Schistosoma mansoni : développement d'une glomérulonéphrite chez la gerbille de Mongolie et corrélation avec l'intensité et la durée de l'infection

¹ Department of Parasitology.
² Second Department of Anatomy. Hirosaki University School of Medicine. Hirosaki 036-8562, Aomori, Japan.

^* Correspondence : H. Kamiya. Tel.:+81-172-39-5043. Fax : +81-172-39-5045. - E-mail : hkamiya@cc.hirosaki-u.ac.jp

Received: 11 December 2000
Accepted: 17 December 2001

Abstract

The frequent occurrence of glomerular lesions in schistosomiasis patients has been reported, although appropriate animal models for the study of schistosomal glomerulonephritis have not been developed. To analyze the relationship between glomerulonephritis and Schistosoma mansoni infection, gerbils, Meriones unguiculatus, were infected with different number of cercariae and sacrificed at different weeks of post infection. Fifty cercariae were the optimum dose to produce the disease, glomerulonephritis, without early death of the animal. Infected gerbils showed heterogeneous types of glomerular lesions with increased serum creatinine level. Immune complex deposition was not detected at glomeruli of infected gerbils even by means of immunuofluorescence and also by transmission electron microscopy. However, infiltration of mononuclear cells in and around some of the altered glomeruli was observed. Immunohistochemical staining, using monoclonal antibody (HUSM-M.g. 15) specific to gerbils T-cells, revealed significant infiltration of T-cells. These findings suggest that T-cells might be involved in the development of glomerulonephritis. Gerbil could be a useful model to clarify the role of T-cells in the development of glomerulonephritis of schistosomiasis

Résumé

Les lésions glomérulaires des patients atteints de schistosomiase ont été souvent rapportées, cependant, il n'a pas été développé de modèle animal permettant d'étudier les lésions de glomérulonéphrites. Afin d'analyser les relations entre glomérulonéphrite et infection à Schistosoma mansoni, des gerbilles, Meriones unguiculatus, ont été infectées avec des quantités variables de cercaires et sacrifiées à des dates différentes après cette infestation. 50 cercaires sont la quantité optimale pour provoquer une glomérulonéphrite sans entraîner la mort de l'animal. Les gerbilles infectées montrent des lésions glomérulaires hétérogènes avec une élévation de la créatinine sérique. Il n'a pas été observé de dépôts de complexes immuns au niveau des glomérules, ni en immunofluorescence, ni en microscopie électronique à transmission. Cependant, un infiltrat de cellules mononuclées dans et autour certains glomérules a été observé. Une étude immunohistochimique, utilisant un anticorps monoclonal (HUSM-M.g. 15) spécifique de cellules T de gerbilles, a révélé une infiltration de ces cellules. Cette découverte suggère que les cellules T pourraient intervenir dans le développement de la glomérulonéphrite. Les gerbilles pourraient être un bon modèle afin de clarifier le rôle des cellules T dans le développement des glomérulonéphrites schistosomiennes.