Mémoire

Temporary loss of Plasmodium gametocytes infectivity during schizogony

Diminution temporaire de l’infectivité des gamétocytes de Plasmodium au moment de la schizogonie

Laboratoire de Protozoologie et Parasitologie comparée, EPHE, et Laboratoire de Zoologie (Vers) associé au CNRS, Muséum National d’Histoire Naturelle, 61, rue Buffon, F 75231 Paris Cedex 05, France.

Accepted: 7 January 1991

Abstract

Experiments with P. y. nigeriensis and Anopheles stephensi fed through a membrane showed that gametocytes infectivity was impaired by the addition of hemolysed serum to parasitized blood. The same phenomenon occurred when mouse hemoglobin, bovine hematin or hemolysed mouse blood were added to normal serum.

In vivo, when A. stephensi was fed on a mouse infected with a synchronous strain such as P. vinckei petteri, gametocytes lost much of their infectivity at the time of schizogony and recovered it a few hours later. This phenomenon should be taken into account when experiments on gametocytes infectivity or transmission are performed. These results confirm the involvement of toxic and non specific, rather than immunological, factors in the blockage of gametocytes infectivity.

Résumé

L’expérimentation avec P. yoelii nigeriensis transmis par nutrition artificielle à Anopheles stephensi montre une baisse d’infectivité des gamétocytes en présence de sérum hémolysé. Ce phénomène se retrouve si on ajoute au sérum normal de l’hémoglobine de Souris, de l'hématine bovine ou du sang de Souris hémolysé.

In vivo, lorsque A. stephensi est gorgé directement sur Souris infectée par une souche synchrone comme P. vinckei petteri il apparaît que l’infectivité des gamétocytes baisse au moment de la schizogonie puis remonte dans les heures qui suivent. Ce phénomène doit être pris en considération dans les expérimentations concernant l’infectivité des gamétocytes et confirme l’implication de facteurs toxiques non spécifiques plutôt qu’immunitaires dans le blocage de l’infectivité des gamétocytes.